Pour réussir ce défi visuel, il faut absolument avoir des yeux de faucon. Saurez-vous trouver le nombre 63 en 18 secondes ? L’équipe rédactionnelle de cafebabel.fr vous en dit plus dans les prochaines lignes de ce nouvel article.
Test d’observation : il faut avoir une vision 10/10 pour repérer le nombre 63 en 18 secondes
Ce casse-tête mental vous permet de tester vos limites de perception visuelle. En outre, c’est une façon pour tester votre niveau d’intelligence. Si vous êtes d’humeur à jouer, il est temps pour vous de faire vos preuves.
Pour repérer le nombre 63 dans cet amas de chiffre 65, vous allez devoir faire preuve de concentration. Aussi votre perception visuelle que votre vitesse de traitement seront pris en considération.
Attention, n’oubliez pas le respect du délai imparti. Vous devez tout résoudre en moins de 20 secondes, soit précisément 18 secondes.
Ces tests d’observation stimulent non seulement votre esprit, mais développent aussi en même temps vos capacités cognitives. Qu’entend-on vraiment par fonctions cognitives ? Elles regroupent la perception, l’attention, la mémoire, la motricité, le langage ou encore le raisonnement… Bref, les différents grands rôles de notre « appareil à penser ».
Comment optimiser les performances du cerveau selon cette experte en neurosciences ?
« Malheureusement, notre culture n’accepte pas l’erreur alors qu’elle est bénéfique ! Le cerveau est câblé pour progresser à partir de ses erreurs. Lorsqu’il réussit quelque chose, le système de récompense se met en route. Par ailleurs, dormir entre deux apprentissages aide le cerveau à faire le tri pour consolider les informations apprises », explique à Capital, Marie Prévost, experte en neurosciences.
« L‘apprentissage d’une langue renforce notre réserve cognitive, qui elle-même est liée à de meilleures performances cognitives, en particulier quand on vieillit. Être bilingue semble donner un meilleur contrôle sur ses processus attentionnels, sur la capacité d’inhiber des distractions, de switcher d’un point d’attention à un autre et donc d’alterner entre des tâches... », ajoute-t-elle.
Le rôle du stress sur notre cerveau.
Quant au stress, il faut savoir qu’« à très petites doses, il possède une vertu stimulante ».
« Personnellement, témoigne la fondatrice de La Fabrique à neurones, je me fixe des deadlines pour chaque projet et j’implique quelqu’un d’autre qui va attendre ce que je dois lui livrer pour avancer. Cela m’oblige, en quelque sorte, poursuit-elle, à me montrer performante ».
En revanche, « un stress plus fort risque d’avoir l’effet inverse et d’inhiber le processus de travail. Une émotion est une fonction biologique qui sert à nous avertir », alerte Marie Prévost.
« Le stress, détaille-t-elle, est déclenché par la peur et il faut trouver l’origine de cette peur pour régler une situation d’anxiété. Si on ne peut en changer la cause, comme un responsable qui nous crie dessus, il est possible d’apprendre à le gérer pour minimiser l’angoisse et le faire disparaître. »
Ce n’est pas tout ! « Le stress déséquilibre la biochimie du corps en sécrétant du cortisol, une hormone dont l’excès endommage le cerveau. On l’évacue principalement par des activités physiques : sport, méditation, respiration… ».
« La mémoire à long terme, explique Marie Prévost, se bonifie avec l’âge et l’expérience, qui augmentent nos connaissances, notre compréhension du monde, notre réseau sémantique. Pour retenir durablement quelque chose, il faut comprendre et utiliser très souvent les nouvelles informations ».
Comme « le cerveau est économe, si une information n’a pas d’utilité, il ne gâchera pas d’énergie à la stocker. La répétition a aussi l’avantage de tester notre façon d’utiliser une connaissance nouvelle, ce qui est essentiel pour apprendre ».
Et si vous découvrez la réponse à ce test visuel ?
Trêve de discussion, voyons maintenant la solution en images. Pour ceux ou celles qui ont trouvé la réponse, félicitations. Dans le cas contraire, notre seul conseil est de vous entraîner davantage.
