Prendre le temps de bien choisir votre huile de cuisine est tout ce qu’il y a de primordial pour votre santé. Si vous faites le bon choix, non seulement vous pourrez maintenir un poids sain mais aussi gagner des années de vie en bonne santé.
Attention, l’huile que vous prenez tous les jours peut vous tuer !
Voue entendez souvent dire qu’il n’est pas sain d’abuser d’huile dans votre salade (peu importe le mets dans lequel vous appréciez en mettre !)… Et pourtant plusieurs huiles « à la mode » dont vous avez certainement vos habitudes augmentent votre risque de finir avec un infarctus du myocarde (ou autres problèmes cardiaques). Pas évident de ne pas être trompé par toute cette confusion qu’il y a tout autour.
Si donc, vous êtes du genre à choisir votre huile à la va-vite sans scruter à la loupe tout ce qu’il en ressorte, vous êtes mal. Si vous tenez autant à votre santé qu’à la prunelle de vos yeux, il est temps de revoir votre façon de faire.
Il va falloir prêter davantage attention à votre huile (et de même à votre alimentation globale). Cela vous évitera de finir avec des maladies qui vous prendront (en plus) au dépourvu. Rappelez-vous le dicton : mieux vaut prévenir que guérir.
Au milieu de toute la panoplie d’huiles existant sur le marché, allant des classiques comme le tournesol, l’arachide, l’olive, le soja et le colza aux options plus spécifiques telles que l’huile de lin, de pépin de raisin et de noix, en passant par les huiles plus confidentielles comme la cameline, l’huile de perilla, le son de riz ou encore le pépin de courge, il est facile de se perdre. Mais pas de panique, nous allons éclaircir ce mystère pour vous.
Ces idées fausses autour des lipides.
Comme nous rassure Xavier Bazin (auteur de Big Pharma démasqué !), il n’y a rien de plus simple que de faire le bon choix. Et en plus, ajoute-t-il, c’est « moins coûteux qu’on ne le croit, et franchement délicieux ».
Si vous évitez de prendre du lipide sous prétexte que c’est « trop gras », vous êtes dans le mauvais chemin. Saviez-vous que les lipides constituent « les macronutriments les plus énergétiques de l’alimentation. » ?
De plus, ils sont 2.25 fois plus caloriques que les sucres (glucides). De plus, ils rassasient très vite.
Selon une recherche suédoise publiée en 2013, « la meilleure alimentation contre l’obésité et le diabète était un régime faible en glucides et non faible en graisses ».
Santé : les 5 huiles à éviter à tout prix
Les huiles végétales de tournesol, de maïs ou de pépin de raisin extraites industriellement à haute température ou à l’aide de solvants sont à fuir à tout prix.
Elles regorgent d’omégas-6. Ces derniers, tout comme les omégas-3, sont des acides gras « essentiels », que notre corps ne peut produire seul.
Il faut savoir que « le rapport idéal est trois omégas-6 pour un oméga-3« . Le problème avec l’huile de pépin de raisin est que ce rapport est de 72 pour 1, 71 pour 1 pour l’huile de tournesol et 57 pour 1 pour l’huile de maïs.
Les omégas-6 ne sont pas en réalité mauvais en soi mais la hantise c’est que notre alimentation moderne présente une surabondance d’omégas-6 et une carence d’omégas-3.
Ce déséquilibre augmente le risque d’infarctus. Par ailleurs, il accélère le vieillissement et provoque l’apparition de toutes sortes de maladies inflammatoires chroniques (arthrose, diabète, etc.). En outre, l’excès d’omégas-6 peut induire le cancer du sein.
« Consommer régulièrement ces trois huiles mentionnées, c’est se donner toutes les chances de se rendre malade« , alerte Xavier Bazin. Évitez aussi l’huile de palme et de coprah, bourrés d’acides gras saturés.
Quid de l’huile d’olive ?
Cela ne signifie pas qu’il faut se passer pour autant de l’huile d’olive.
Elle n’est certes pas parfaite dans son rapport omégas-6/ omégas-3 qui est de 11 pour 1… Cependant possède plusieurs atouts santé dans sa manche.
Grâce à ces polyphénols, l’huile d’olive est anti-oxydante, anti-inflammatoire et anti-cancer. Elle diminue au passage le risque d’AVC (accident vasculaire cérébral).
Cette huile est la meilleure, elle ne doit jamais quitter votre cuisine !
Pour respecter un bon ratio oméga-6/oméga-3, mélangez-la avec une autre huile riche en omégas-3, comme l’huile de colza. Le rapport omégas-6/omégas-3 du colza est tout juste parfait : 2 pour 1.
Une étude menée par Docteur Michel de Lorgeril et publiée dans The Lancet révèle qu’elle est 10 fois meilleure que les médicaments utilisés pour limiter les risques d’accidents cardiaques et des infarctus du myocarde.
Après le colza, notez que l’huile de lin ainsi que, dans une moindre mesure, l’huile de noix et de soja présentent également beaucoup d’omégas-3, mais leur équilibre est moins optimal que celui de l’huile de colza.
« Toutes les huiles ne sont pas égales devant la cuisson. » L’huile d’olive reste stable jusqu’à 180 degrés (feu chaud, 7/9). Elle perd toutes ses propriétés à partir de 190 degrés. Le colza est stable au moins jusqu’à 160°.
L’huile de coco est de loin la meilleure huile pour la cuisson à haute température.
S’il existe une huile qu’il ne faut jamais cuire, c’est assurément l’huile de lin. Gardez à l’esprit que « les cuissons douces sont les meilleures pour la santé, l’idéal étant celles à basses températures (moins de 100°), comme la cuisson à la vapeur ou à l’étouffée. »
Choisissez toujours des huiles extra-vierges. Achetez toujours votre huile dans des bocaux opaques, et jamais transparents. Ensuite, conservez-les dans un placard, à l’abri de la lumière et à température ambiante (si possible qui ne dépasse pas 20°).