Tel est prix qui croyait prendre ! Une colossale amende de 206 millions d’euros pour ce faussaire de montres de luxe. Découvrez plus de détails.
Rolex, Cartier, Patek Philippe … 206 millions d’euros d’amende pour le faussaire qui vendait des montres de luxe sur Telegram
Fin de partie pour ce célèbre faussaire de montres de luxe. 206 millions d’euros et 4 ans et demi de prison pour Julien V. Ce Français expatrié en Thaïlande écoulait en effet ses contrefaçons sur sa chaîne Telegram avant ce « procès dit de la Genèverie« .
Comme précisé dans Le Parisien, il s’agit de cette « plate-forme Internet qui vendait fausses montres de luxe, fausses cartes d’identité et accès aux fichiers de police ( traitement d’antécédents judiciaires(ou TAJ), le FPR pour les personnes recherchées ou encore le système municipal d’immatriculation des véhicules (SIV). ».
L’administrateur de cette chaîne, Florian R., s’est également vu infliger 4 ans d’emprisonnement avec révocation de 8 mois de prison avec sursis. Il devra par ailleurs — avec le faussaire — s’acquitter des 206 000 euros d’amende douanière.
Une cinquantaine de délits imputés à près d’une dizaine de prévenus
Ils n’étaient pas les seuls impliqués dans ce procès ouvert le 4 mars à Paris. Ils étaient au total huit prévenus.
« Deux policiers ont été condamnés respectivement à 1 an et 2 ans de prison ferme avec une interdiction définitive d’exercer le métier de policier », relaie le quotidien francilien. Les quatre autres prévenus, intermédiaires, ont eux aussi, « été sanctionnés de 6 mois à 2 ans de prison, assortis d’amendes ».
En tout, « pas moins de 56 délits différents leur étaient reprochés ». Durant la période s’étalant de novembre 2019 à février 2022, l’activité principale de la Genèverie (l’origine du nom comme expliqué par son administrateur provient de « Genève plus horlogerie, ça fait Genèverie », NDLR) tournait autour de la vente de bijoux de luxe contrefaits.
Un vrai supermarché du faux !
On y trouvait des marques iconiques de tous genres allant de Rolex à Boucheron, en passant par Patek Philip ou encore Cartier.
Au fil du temps, leurs offres de services se sont étoffées, « avec de fausses cartes d’identité, disponibles en l’espace de seulement 24 à 48 heures, des permis bateau pour 1 200 € délivré au bout d’une quinzaine de jours seulement, des codes auto moto pour 125 € ».
Le réseau démantelé grâce au concours des douanes et de l’Office central de lutte contre la cybercriminalité
Outre la vente de marchandises contrefaites, ils étaient également incriminés pour « importation de faux en contrebande, blanchiment, corruption active, voire pour aide au séjour irrégulier, en bande organisée », rapporte Le Parisien.