Une étude recommande de diminuer de moitié l’ingestion de cet aliment pour permettre aux séniors de rester en bonne santé. On vous décrypte tout dans les prochaines lignes de ce nouvel article.
Les séniors devraient réduire de moitié leur consommation de cet aliment, selon une nouvelle étude
Cet aliment prend trop de place dans notre assiette. « La consommation de la viande en France reste encore trop élevée« , met en garde Perrine Nadaud, nutritionniste à l’Agence nationale de sécurité alimentaire (Anses), dans les pages du Progrès.
Comme rapporté dans les colonnes du Monde, « un Français mange deux fois plus de viande que la moyenne mondiale », ce qui les place en tête du classement des « plus gros consommateurs de produits carnés« , juste derrière les Espagnols et les Portugais.
Un Français consomme chaque année 84,9 kilogrammes équivalent carcasse par habitant en 2022.
La Société française de nutrition (SFN), regroupant des experts en nutrition du secteur public et privé, ainsi que le Réseau Action Climat (RAC), ont conjointement publié un document le 20 février dernier, que les Français « divisent par deux leur consommation de viande » et ce, tout en satisfaisant leurs besoins nutritionnels.
Cet appel survient pile poil au moment où le PNNS se prépare à actualiser ses recommandations, mises à jour tous les cinq ans.
Pourquoi faut-il urgemment diminuer son apport de viande ?
Rappelons que la viande rouge et la charcuterie augmentent le risque de développer une maladie cardiovasculaire, un cancer colorectal voire un diabète de type 2. Sans compter que le risque pour la planète.
« La viande, et en particulier la viande de ruminant (bœuf), est l’aliment ayant le plus d’effet sur l’environnement », souligne le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat en 2019.
« Aujourd’hui, on ne peut plus se contenter de penser en matière de santé humaine seulement. On inclut aussi celle de la planète », note l’experte en nutrition et santé publique Nicole Darmon, membre de la SFN et également directrice de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae).
Quelle alternative ?
La commission formée par la revue médicale The Lancet et la fondation EAT : incite à la « baisse de la consommation de viande rouge de 50 % au niveau mondial (de 84 % pour les Nord-Américains et de 77 % pour les Européens) et de doubler celle de fruits, légumes, noix et légumineuses », relaie Le Monde.
Les seniors feraient mieux d’éviter sa consommation. Le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) déclare même la viande rouge et la viande transformée « comme probablement cancérogènes« .
Comment s’y prendre ?
Dans un contexte où la question de la consommation de viande est très controversée, le programme en cours préconise de limiter l’apport à 500 grammes maximum de viande rouge (bœuf, porc, agneau) et à 150 grammes de charcuterie par semaine. Parallèlement, il encourage la consommation de volaille sans établir de limite précise à ce sujet.
Limiter au maximum la consommation de viande cuite à haute température ( barbecue ou friture) et pensez à « retirer le gras de la viande avant ce type de cuisson ».