Bientôt la fin du passeport ? Son remplaçant fait déjà l’unanimité dans plusieurs aéroports. A quoi faut-il s’attendre avec cette nouveauté très pratique qui facilite la vie aux passagers ? L’équipe rédactionnelle de cafebabel.fr vous donne tous les détails à travers les prochaines lignes de cet article.
Obtenir ou renouveler son passeport, a toujours été une vraie galère.
Une chose est sûre, cette solution permettra de faire gagner du temps aux voyageurs. Il ne fait aucun doute qu’elle sera rapidement validée. On vous explique pourquoi.
Obtenir ou renouveler un passeport, indispensable pour voyager, est souvent un véritable parcours du combattant. Du dépôt du dossier à la mairie jusqu’à la réception du précieux sésame entre nos mains, le chemin est long.
Pourtant, c’est une étape nécessaire. Obtenir ne serait-ce qu’un simple rendez-vous est toujours une vraie galère lorsqu’on souhaite refaire ses papiers pour pouvoir continuer à voyager.
Au niveau national, le délai moyen est d’environ 65 jours, bien que cette période soit fortement variable d’une ville ou d’un département à l’autre. En Île-de-France, par exemple, l’attente est d’environ huit semaines.
De son côté, le gouvernement fait tout son possible pour réduire les délais pour l’obtention des cartes d’identité et passeport.
Les nouvelles mesures mises en place semblent avoir porté leurs fruits. Il est désormais plus rapide de la récupérer depuis juillet dernier, « le délai est passé à 35 jours en moyenne », dévoile BFMTV comme relayé dans les colonnes du magazine Capital.
Fin du passeport : cette solution bien plus pratique va le remplacer
Mais ce n’est pas tout ! Après ces démarches administratives, les voyageurs doivent encore affronter de multiples contrôles et des files d’attente interminables au poste des douanes et de la garde-frontière à l’aéroport de Roissy… sans oublier le stress constant de veiller à ne jamais perdre ses documents.
Bonne nouvelle, tout cela pourrait (peut-être) bientôt être fini ! En effet, les fabricants de passeport, en collaboration avec les États, travaillent depuis plusieurs années sur des solutions plus modernes. Récemment, une étape majeure a été franchie.
Actuellement, de nombreux aéroports conduisent des phases de test. Les passagers sont toujours contrôlés avant d’embarquer dans l’avion, mais cette fois-ci, via un document numérique très simple à se procurer. Oui, vous ne rêvez pas !
En quoi consiste cette nouveauté baptisée DTC ?
Le voyageur « sans passeport » n’aura qu’à télécharger une application dédiée, dans laquelle il devra remplir en seulement quelques minutes un petit dossier numérique et le tour est joué ! Oui, c’est aussi simple que ça !
« Grâce à cette innovation numérique, les parcours des voyageurs dans les aéroports seront grandement optimisés, sans encombre et sans impact sur la sécurité des contrôles. », précise la tribune publiée par Anna Ludwiszewska, Experte en fraude, et Lovro Persen, Directeur de la gestion des documents et de la fraude, IDnow.
Aujourd’hui, du moins pour certains vols et destinations, il est dorénavant possible de se passer de passeport à l’aéroport d’Helsinki.
N’importe quel voyageur prenant l’un des vols éligibles, notamment ceux de la compagnie nationale Finnair à destination du Royaume-Uni, peut y prétendre.
« Les passagers des vols Finnair pour Londres, Edimbourg et Manchester peuvent passer le contrôle aux frontières plus rapidement et plus facilement que d’habitude, sans faire la queue« , annonce les garde-frontières finnois.
« Ceci est possible en téléchargeant l’application DTC et en vous inscrivant au préalable en tant qu’utilisateur volontaire », peut-on y lire.
L’autorisation d’embarquer se trouve en effet dans un QR Code à présenter au contrôleur dédié.
A quand pour le cas de la France ?
C’est la toute première fois que ce document numérique est ouvert au grand public. D’autres pays ont d’ores et déjà annoncé des projets similaires.
Si vous projetez de voyager aux Pays-Bas, au Canada ou encore en Croatie durant ces prochaines semaines, vous serez peut-être concerné. Sachant que le projet à Helsinki est en partie financé par l’UE, la France pourrait aussi bientôt tester le Digital Travel Credential (DTC).