Cette mère de famille contrainte de faire une croix à près de 760 000 euros d’indemnités pour invalidité à cause d’une raison tout simplement insolite. On vous raconte tout en détail dans les lignes qui suivent…
Elle a vu son dossier de demandes d’indemnités rejeté par la justice pour une raison insolite, plus de 750 000 euros en jeu
Parce qu’elle a participé à un concours, cette femme de 36 ans victime d’un accident de voiture en 2017 s’est vue refuser une indemnisation pour « invalidité« .
Comme rappelé dans les pages du Parisien, Kamila Grabska avait intenté un procès à sa compagnie d’assurances « pour obtenir 760 000 euros de dommages et intérêts en réparation des blessures qu’elle avait subies », est-il raconté dans les colonnes du média The Irish Independant.
Le 3 février 2017, un véhicule avait percuté par l’arrière la voiture à bord de laquelle était Kamila Grabska, qui était alors âgée de 30 ans.
Un accident qui, selon elle, est très handicapant
Dans son dossier, cette mère de famille déplorait « que les blessures qu’elle avait subies au dos et au cou l’avaient empêchée de travailler plus de cinq ans« . Elle ne pouvait même pas « jouer avec ses enfants ».
Un juge de la Haute Cour de Limerick a rejeté la demande d’indemnisation de l’Irlandaise de 36 ans. Et pour cause : Kamila Grabska sortait grande gagnante dans la catégorie féminine du lancer de sapin de Noël en janvier 2018.
Ces clichés qui viennent tout remettre en cause
Elle « avait réussi à lancer son sapin à 1,50 m », peut-on lire dans les colonnes du Parisien. Des photos d’elle d’antan avaient été publiées via les réseaux sociaux par le conseil régional du comté de Clare.
« Il s’agit d’un très grand sapin de Noël naturel qu’elle lance d’un mouvement très agile », analysait le juge dans sa décision.
De plus, est-il souligné, ce n’était qu’après ce concours que la trentenaire « avait consulté un médecin » alors que celle-ci « avait affirmé ne plus pouvoir « soulever un sac lourd sans ressentir une douleur fulgurante« , rappelle The Guardian.
Kamila Grabska a nié avoir simulé son état de santé handicapant. Comme elle l’avait expliqué au tribunal, elle « essayait de vivre une vie normale », malgré ses douleurs.
Une autre preuve tangible
Estimant l’attitude de la plaignante « en totale contradiction » avec ses déclarations antérieures, la justice a rejeté le dossier de la mère de famille.
Selon The Guardian, une vidéo de la principale intéressée en train « d’entraîner son chien dans un parc en novembre dernier pendant plus d’une heure » dissipe tout doute à ce propos.