Quel est le nombre idéal de tasses de café à déguster par jour sans prendre de risque pour la santé ? On vous fait le point sur la question.
Café : bon ou mauvais pour la santé ?
Consommé en grande quantité, le café peut être nocif pour la santé. N’oublions pas qu’il s’agit à la base d’un excitant. Consommée dans les règles de l’art, il peut être bénéfique pour la santé.
Une surdose de caféine peut en revanche facilement empêcher de dormir. Mais pas que ! Vous êtes aussi à la fois sujettes à de l’anxiété, à l’irritabilité, à des tremblements ou encore à des palpitations cardiaques.
Il est donc important de consommer cet excitant avec modération, comme le savent bien les amateurs de cette boisson millénaire. Il en va tout de même de leur bien-être.
Découvrez combien de tasses de café sont recommandées par jour
Selon l’Agence européenne de la sécurité alimentaire (Efsa), la dose maximale recommandée de caféine pour un adulte en bonne santé est de 200 mg par prise et de 400 mg par jour.
Soit donc, « un mug, un mug et demi de café en une fois, et quatre à cinq tout au long de la journée. Si l’on s’en tient à cette consommation modérée, l’ensemble de la littérature scientifique considère qu’il n’y a pas d’effets délétères sur la santé», précise Astrid Nehlig, directrice de recherche émérite à l’Inserm.
Quid des femmes enceintes/allaitantes ?
Selon l’Efsa, les femmes enceintes et allaitantes doivent également se limiter à 200 mg de caféine comme dose quotidienne. Autrement dit, l’équivalent de deux à trois tasses de café.
Une trop forte consommation va souvent de pair avec un retard de développement du fœtus. Sans compter le risque de fausses couches.
«Il vaut même mieux préférer la version décaféinée de la boisson, voire consommer plutôt des tisanes. Le bébé ne sait pas métaboliser la caféine, il en ressent donc directement les effets», indique Laurence Plumey, médecin nutritionniste, sachant que la caféine passe dans le lait.
Il leur est conseillé de boire le café après avoir allaité. « Les personnes sujettes aux troubles du sommeil doivent aussi limiter leur consommation, tout comme celles sujettes aux troubles digestifs (brûlures d’estomac, gastrites ou reflux) », prévient le médecin.
L’effet dépend du patrimoine génétique.
Ses recommandations officielles restent générales. C’est surtout fonction du patrimoine génétique de chacun. «Les personnes au métabolisme dit « lent », éliminent la caféine plus lentement, et boiront ainsi moins de caféine que les « rapides »», ajoute Astrid Nehlig.
C’est pourquoi certaines personnes peuvent boire du café après 17 heures sans la moindre difficulté à s’endormir, tandis que d’autres n’y parviennent pas du tout. «La caféine se fixe sur un récepteur du cerveau et stoppe les effets de la molécule du sommeil», termine la chercheure.