Voici pourquoi les experts en cybersécurité recommandent toujours de détruire votre billet et votre carte d’embarquement dès la fin de votre voyage en avion

La rédaction
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Voici pourquoi les experts en cybersécurité recommandent toujours de détruire votre billet et votre carte d'embarquement dès la fin de votre voyage en avion
Voici pourquoi les experts en cybersécurité recommandent toujours de détruire votre billet et votre carte d'embarquement dès la fin de votre voyage en avion !-© iStock

Saviez-vous qu’il est primordial de détruire son billet et sa carte d’embarquement dès la fin de votre vol ? Les experts décryptent tout.

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Ce réflexe que l’on doit tous avoir pour ne pas gâcher nos vacances !

C’est certainement la dernière chose que vous avez en tête au retour d’un voyage ! (Peut-être que vous n’y avez même pas pensé !) Si tel est le cas, il vaudra mieux y prêter attention lors de vos prochains vols. Cela vous évitera bien de désagrements d’après les experts en cybersécurité. L’équipe rédactionnelle de cafebabel.fr vous en dit plus dans les prochaines lignes de cet article.

Pensez à toujours détruire votre carte d’embarquement ainsi que votre billet d’avion. Ne soyez surtout pas tentés de les conserver (pour quelques raisons que ce soient) car cela peut s’avérer dangereux. Et pour cause : ces documents renferment plusieurs informations sensibles qui, s’ils sont tombées entre de mauvaises mains, risquent de vous gâcher votre séjour.

Cette envie à laquelle il ne faut surtout pas céder !

Il faut également éviter à tout prix de les arborer sur les réseaux sociaux et ce, même si l’envie en est grande. Ces documents-là ne se limitent pas uniquement au numéro de vol, à l’heure de départ, à l’aéroport ou encore au numéro de son siège qu’on peut y voir.

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Voici pourquoi les experts en cybersécurité recommandent toujours de détruire votre billet et votre carte d’embarquement dès la fin de votre voyage en avion

En effet, vous donnerez ainsi l’occasion aux personnes malveillantes la possibilité de récupérer vos données sur un plateau. Certains peuvent même aller jusqu’à « usurper votre identité ou dérober des informations sensibles. »
La prudence est de mise.

Autre chose : faites attention aux détails que vous laissez transparaître dans vos clichés postés sur les réseaux sociaux. Saviez par exemple que le code-barres (destiné au personnel aérien) inscrit sur la carte d’embarquement contient à lui seul de nombreuses données ?

Si un hacker parvient à déchiffrer le code-barres, cela peut lui donner accès à certaines informations, « comme l’adresse du passager, son mail, son numéro de téléphone, et même certains détails financiers. Et, malheureusement, il n’est pas bien difficile de trouver un lecteur de code-barres sur internet. », prévient Le Figaro.

Prenez le temps de les détruire au lieu de les jeter rapidement à la poubelle, et (encore une fois) gardez-les aussi loin des réseaux sociaux. C’est une invitation directe aux pirates. Prenez-en grand soin autant que vos papiers d’identité et vos moyens de paiement.

Ces bonnes habitudes à adopter.

Dans notre époque centrée sur les données, leur protection est essentiel. Pas surprenant que certaines compagnies, dont Emirates, suggèrent de renoncer à l’impression des billets et des cartes d’embarquement. Elles proposent de les « garder exclusivement sur portable ».

Si vous les avez imprimés, l’instruction est claire : après usage, détruisez-les, à condition bien sûr que votre vol se soit déroulée sans accroc. Comme précisé dans les colonnes de Air-Journal, vous pouvez soit les déchiqueter soit utiliser un destructeur de documents.

Si vous pensez que votre identité a été usurpée, la première chose à faire est de déposer plainte auprès d’un commissariat de police, d’une gendarmerie, ou à envoyer une plainte par courrier avec accusé de réception au procureur de la République du tribunal de grande instance (TGI) de votre lieu de résidence.

Pour suivre l’état d’avancement d’une enquête, rapprochez-vous du service où vous avez déposé plainte. Vous pouvez aussi écrire au procureur de la République du TGI mentionné sur votre plainte ou prendre contact avec le service d’accueil unique du justiciable (SAUJ) présent dans chaque TGI, tribunal d’instance ou conseil des prud’hommes.

« Si ces démarches n’aboutissent pas, vous pourrez contacter le Défenseur des droits ou son délégué local« , est-il indiqué dans les colonnes du quotidien régional Ouest France.

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