Victime de squat ? Découvrez comment cette société transforme votre galère en business très rentable

Victime de squat ? Découvrez comment cette société transforme votre galère en business très rentable

La rédaction
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Durée de lecture : 4 minutes
Victime de squat ? Découvrez comment cette société transforme votre galère en business très rentable !-© Shutterstock

C’est un mal pour les propriétaires en France ! Pour les sauver du fléau du squat, et les aider à récupérer leur bien squatté, certains n’hésitent pas à faire appel à des sociétés spécialisées dans l’expulsion des occupants.

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«Les deux tiers des squatteurs acceptent»

La société achète le logement squatté puis « s’occupe elle-même de l’expulsion des occupants illégaux« , en leur achetant avec de l’argent. Cela leur permet d’échapper à la longue procédure légale.

L’entreprise offre une indemnité de 1000 € aux sans-papiers. Parfois, la société peut aller jusqu’à 3 000 €. «Les deux tiers des squatteurs acceptent», précise l’un des fondateurs de la société.

Victime de squat ? Découvrez comment cette société transforme votre galère en business très rentable

Après remise en état, l’entreprise revend le bien. Elle en tire ensuite un bénéfice juteux.

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Sylvain Baidez, qui a hérité il y a sept ans de la maison de ses parents, s’est résolu à la vendre.

« Cette maison est estimée entre 130.000 et 140.000 €, et elle a été revendue 65.000 €. On a perdu de l’argent, mais c’était tellement de soucis tous les ans…« , confie-t-il, soulagé, auprès de tf1info.

« Cette décote de 50%, c’est le prix de la remise en état. Souvent, les occupants ravagent la maison, et c’est peu de le dire », explique Yann Collet, le dirigeant de la société Squat Solutions.

Un autre cas dans le Vaucluse

C’est également le cas avec une « maison avignonnaise, boulevard Roger-Salengro« , rapporte La Provence.

Le logement était occupé illégalement par près d’une dizaine de squatteurs depuis 6 ans.

« La propriétaire, qui avait perdu son mari, habitait Marseille et ne venait jamais sur place, raconte Yann Collet. Au bout du rouleau, elle nous a appelés, désabusée. »

Le responsable des acquisitions lance une procédure en mai 2023. C’est seulement en novembre que le jugement tombe.

Son arme secrète.

« Achetées en avril 2024 pour 80 000 €, les deux maisons mitoyennes ont (directement) été vidées de leurs occupants en mai.

L’ensemble immobilier (4 logements de 36 m2, 51 m2, 70 m2 et 76 m2, tous avec garage), peut-on lire dans les colonnes de La Provence, a finalement été revendu pour 120 000 € ».

« Je n’ai pas fait les rénovations. La toiture doit, entre autres, être refaite, plusieurs murs aussi », détaille le responsable. Le bien a été racheté par deux riverains, ouvriers dans le BTP.

Néanmoins, Yann Collet a déjà déboursé 9 000 € « pour élaguer les immenses platanes sur la propriété et 2 000 € pour le traitement des cafards ».

« Quand j’achète un bien, indique le créateur de la société toujours habillé en rose de la tête aux pieds, je vais toujours voir les squatteurs, sans colère. Ça détend l’atmosphère, le rose. Ils voient que je suis une vraie guimauve. La gentillesse, c’est une arme. », poursuit le petit-fils de pasteur.

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