Véhicules électriques obligatoires : bientôt une réalité ?

La rédaction
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Véhicules électriques obligatoires : bientôt une réalité ?
Véhicules électriques obligatoires : bientôt une réalité ?-© iStock

L’obligation des véhicules électriques est-elle sur le point de devenir réalité ? La rédaction de cafebabel.fr vous aide à y voir plus clair dans les prochaines lignes de ce nouvel article.

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Véhicules électriques : le gouvernement réduit ses aides pour les plus riches.

Pour des raisons budgétaires, la France a décidé de raboter ses aides à l’achat de véhicules électriques.

A partir de 2024, « les 40 % des Français les plus aisés verront ainsi leur bonus passer de 5 000 à 4 000 euros pour l’achat d’un véhicule électrique neuf », révèle une source proche auprès du quotidien régional Ouest-France.

Que les 60 % de ménages les moins aisés se rassurent : le bonus demeure inchangé à 7000 euros.

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La prime à la conversion pour l’achat d’un véhicule électrique est maintenue, sauf pour les 20 % de foyers les plus riches qui. L’aide de 1 000 euros à l’achat d’une voiture électrique d’occasion va également disparaître.

La France pas aussi radicale que l’Allemagne.

Par ailleurs, l’État a l’intention de financer le leasing social avec le même budget, ce qui complique l’équation. Sans compter qu’au ministère de l’Économie, on justifie que le bonus vise à « amorcer les ventes ».

Force est de constater que le choix de l’Hexagone est beaucoup moins radical que celui de l’Allemagne, qui a tout bonnement supprimé le bonus écologique.

Véhicules électriques obligatoires : bientôt une réalité ?

Les véhicules 100% électriques qui représentaient 12% des ventes dans l’UE fin 2022, avaient grimpé à 21% de parts de marché en août 2023, avant de décrocher en septembre pour n’atteindre en octobre que 14,2% du marché européen, relaie BFM TV.

Ce ne sont pas les points problématiques qui manquent, que ce soit l’autonomie des voitures électriques, la facilité d’utilisation des bornes de recharge, voire les ZFE ou Zones à Faibles Émissions.

Cela n’empêche tout de même pas certaines personnes de penser que l’obligation de passer aux véhicules électriques pourrait être imminente, bien plus que ce que l’on n’imagine.

Si certains constructeurs annoncent une autonomie supérieure à 500 km pour leurs modèles hors de prix, il n’en reste pas moins que dans les faits, l’autonomie certifiée est quasiment impossible à atteindre en conditions normales d’utilisation.

Un point qui fait que beaucoup de consommateurs hésitent encore à opter pour une voiture électrique.

Les constructeurs doivent constamment chercher à améliorer les technologies de leurs batteries en vue de rendre les voitures électriques plus performantes.

Les bornes de recharge constituent un autre gros problème. Dans ce sens, L’UFC-Que Choisir pointe du doigt « le décalage entre la promotion gouvernementale des véhicules et la lenteur du déploiement du réseau de bornes ».

L’objectif de 100.000 points de recharge déployés en 2020 n’a en effet été atteint qu’en mai 2023. Si « une accélération du déploiement a récemment été constatée », l’association de défense des consommateurs émet des réserves quant au déploiement des 400.000 points de recharge en 2030.

Cette initiative voulue par l’UFC-Que Choisir concernant les bornes de recharge.

L’UFC-Que Choisir craint par conséquent « la persistance de « zones blanches » de la recharge publique ». Si la situation ne s’améliore pas, cela pourrait bien à terme « entraîner des engorgements de véhicules devant les bornes. »

L’association déplore en outre « l’absence de règles assurant aux consommateurs la possibilité de comparer les prix » conduisant ainsi à « des aberrations tarifaires ».

« Certains opérateurs pratiquent une tarification à la quantité d’électricité « consommée » (kWh), d’autres y associent des frais fixes, d’autres encore des frais de stationnement », dénonce l’UFC-Que choisir, tel que relayé par 20 minutes.

Afin de faciliter la vie aux possesseurs de voiture électrique, l’association de défense réclame un paiement par carte bancaire sur les bornes « pour ne pas contraindre les consommateurs à passer par un opérateur de recharge » et « l’ouverture des données sur l’ensemble des prix pratiqués sur toutes les bornes de recharge du territoire ».

Les ZFE quant à elles, seraient devenues des zones à fortes exclusions, suscitant l’hostilité des populations et des élus. Ces ZFE ne rendraient-ils pas obligatoire le passage aux véhicules électriques ?

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