Une employée de la poste vole plus de 170 chèques-cadeaux, le préjudice estimé à 36 000 euros

Une employée de la poste vole plus de 170 chèques-cadeaux, le préjudice estimé à 36 000 euros

La rédaction
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Une employée de la poste vole plus de 170 chèques-cadeaux, le préjudice estimé à 36 000 euros !-© Getty images

A tout juste 3 semaines avant Noël, cette employée de la poste de 41 ans dérobe plus de 170 chèques-cadeaux dont le préjudice est estimé à 36 000 €. La postière a été prise en flagrant délit. Découvrez plus de détails dans les prochaines lignes de notre article.

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Une employée de la poste vole plus de 170 chèques-cadeaux, le préjudice estimé à 36 000 euros

Les faits ont eu lieu dans son bureau de poste de Colombes dans les Hauts-de-Seine. Selon Le Parisien, la postière a été déférée le 30 novembre dernier devant le parquet de Nanterre.

La quadragénaire repérait les enveloppes parmi les plus lourdes « qui transitaient par son bureau ». Elle est « soupçonnée des vols de 171 plis ».

Selon une source policière, cette série de vols aurait débuté « il y a plusieurs semaines ». Les vols ont été découverts en interne, après que des cadres de l’agence de Colombes aient été alertés par des plaintes de victimes. Ils ont ensuite fait un signalement au commissariat local.

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« Dans la foulée, une surveillance de la mise en cause a été mise en place », Indique la même source.

Des tablettes, des caméras, des Smartphones, des PC perquisitionnés au domicile de la postière de 41 ans.

La coupable ayant été prise la main dans le sac, les enquêteurs l’ont interpellée sur son lieu de travail.

Une perquisition a été menée à son domicile à Pierrelaye, dans le Val-d’Oise, où ont été retrouvés des tablettes, des téléphones, des ordinateurs portables et des caméras numériques.

Personne ne sait ce qu’elle comptait faire de cette armada d’appareils multimédias, les revendre, ou les mettre au pied du sapin en guise des cadeaux à des proches pour Noël ?

Accusée d' »escroquerie« , l’employée de La Poste a été remise en liberté après son audition au parquet. « Elle ne passera donc pas Noël en prison, mais elle est sous contrôle judiciaire, en attendant son procès au printemps prochain », rapportent nos confrères de RMC.

Le procès de la postière a été fixé pour le 3 mai 2024, jour où elle devra rendre des comptes devant le tribunal de Nanterre.

Une « enquête administrative » ouverte par la direction de La Poste.

Outre les poursuites pénales, la postière devra également s’expliquer à la direction de La Poste, qui a confirmé l’ouverture d’une « enquête administrative ».

Comme souligné par le groupe, le comportement de la postière est « un cas isolé », dont le « comportement ne traduit nullement l’engagement et le professionnalisme » de l’ensemble de ses postiers.

« 6 mois d’emprisonnement, assorti d’un sursis probatoire de 2 ans avec  indemnisation des victimes des vols »

Pas si isolé que cela !!! Comme rapporté le 11 octobre dernier dans les colonnes du journal Le Figaro, « À Marseille, un employé de La Poste a été condamné à une peine de 6 mois d’emprisonnement, assorti d’un sursis probatoire de deux ans avec obligations de se soumettre à des soins et d’indemniser les victimes des vols pour avoir volé et revendu des colis ». Le préjudice dépasse 50.000 euros, dévoile La Poste.

Les vols intervenaient « tous dans le même secteur de la cité phocéenne, le 8e arrondissement. Téléphones, cosmétiques, chaussures de marques, équipements électroménagers,… Ces objets, dérobés dans les paquets volés, étaient revendus en ligne », notamment via la célèbre plateforme de vente entre particuliers Vinted.

Le voleur en série travaillait depuis plusieurs années dans le centre de tri comme collecteur de colis. Il subtilisait plusieurs paquets directement dans l’entrepôt de La Poste.

Le responsable du département sécurité de La Poste a été alerté par la disparition soudaine de plusieurs colis à Marseille. Il porte alors plainte auprès de la police pour des faits de vols.

Il n’a pas été difficile de retrouver le larcin puisqu’à Marseille, « le courrier est acheminé par un seul centre de tri géré par des employés de La Poste ». 

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