Attention aux Français de ce département, une lourde amende vous attend si vous vous amusez à nourrir les pigeons des environs. L’équipe rédactionnelle de cafebabel.fr vous donne plus de détails dans les prochaines lignes de ce nouvel article.
Paris, Tokyo, Venise, New-York, Dubaï,… Les pigeons sont partout !
Le pigeon, ce concitoyen aux plumes est l’un des seuls animaux à squatter les rues animées des cités du monde entier.
Sa présence, parfois envahissante, est devenue une véritable nuisance dans plusieurs villes de la France. Ils squattent les balcons, envahissent les places, colonisent les trottoirs peuplent les corniches
Mais, qu’est-ce qui pousse cette espèce d’oiseaux à élire domicile en plein cœur des milieux urbains ? Pourquoi nos villes sont-elles remplies de ces grisonnants volatiles ?
Pourquoi cet attrait des pigeons pour les villes ?
D’après le site France-Pigeon, comme relayé par tf1info, cet oiseau originaire d’Asie a été très tôt importé en Europe et en Afrique non seulement pour sa chair appréciée, mais aussi en raison de ses qualités de fidèle messager, déjà reconnues il y a 3000 ans, et même en tant que compagnon de l’homme.
Les pigeonniers ont rapidement fleuri en milieu urbain. Le pigeon peut ainsi « voyager à sa guise, tout en restant proche des lieux de carrefours humains ». Mais pourquoi les centres urbains ? Tout simplement parce qu’en ville, il n’y a pas de rapace menaçant.
Les grands oiseaux prédateurs, « trop imposant » pour se poser sur les fines corniches des centres villes, sont écartés. En clair, le pigeon l’a bien compris : en ville, il a la paix.
Il faut croire que le pigeon n’est pas seulement un « incorrigible dragueur », mais également un oiseau au tempérament fringant. Saviez-vous qu’il est l’une des rares espèces aviaires à se reproduire jusqu’à six fois par an, produisant en moyenne deux œufs par couvée ?
Cela signifie qu’un pigeon peut potentiellement donner naissance à 12 oisillons par an, tout en reprenant un nouveau cycle de ponte toutes les quatre semaines.
Les parents pigeons, qui se partagent les responsabilités, patientent environ vingt jours avant l’éclosion de leur progéniture, et ce, toujours dans des endroits soigneusement cachés.
Ces volatiles sont estimés à plusieurs centaines de milliers dans les métropoles les plus importantes.
Plus important encore, ce roucoulant volatile reste en ville parce qu’il y trouve à manger. Force est d’admettre qu’il « n’a pas volé sa réputation de « rat volant ».
Parce que oui, le pigeon ne fait pas fin bec. Ils ingèrent tout ce qui paraît à peu près comestible.
Du meilleur avec des graines, au pire avec des mégots ou des déchets ménagers. Une alimentation qui a malheureusement contribué à la contraction de maladies, limitant ainsi leur espérance de vie, de 30 ans à 3 ou 4 ans à Paris.
« C’est scandaleux(…). Je ne sais pas ce qu’on peut faire pour enlever ce fléau »
Les pigeons ont envahi les balcons, les églises ou encore les cours intérieures. « C’est vraiment scandaleux(…). Je ne sais pas ce qu’on peut faire pour enlever ce fléau« , déplore Johan, gérant d’un immeuble du centre-ville de Roanne (Loire).
Un prestataire vient nettoyer les fientes des pigeons 1 fois par mois mais en vain… « Ça a été fait il n’y a même pas dix jours » montre-t-il l’état déplorant de sa cour.
« On avait régulièrement, à Roanne, des plaintes remontées par des riverains, excédés de voir des pigeons nicher dans leur cour intérieure. C’était notamment le cas parce qu’il y avait un nourrisseur à proximité, » indique à France 3, Romain Bost, conseiller municipal en charge du bien-être animal, de la nature en ville et des forêts communales de Roanne.
Une amende salée pour les Français qui nourrissent les pigeons dans ce département, gare à vous
« On avait une prolifération de pigeons et une prolifération de fientes. Des gens se retrouvaient avec des balcons couverts d’excréments« , ajoute-t-il.
Le règlement sanitaire départemental interdit désormais de nourrir les animaux sauvages ou errants. À Roanne (Loire), « les contrevenants risquent une amende pouvant aller jusqu’à 450 euros ».
« On n’a pas le choix, quand on met des petites amendes, ça ne marche pas ! », explique Romain Bost.