Un salarié punit un voleur de sandwich en coupant le chauffage

Un salarié punit un voleur de sandwich en coupant le chauffage

La rédaction
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Durée de lecture : 5 minutes
Un salarié punit un voleur de sandwich en coupant le chauffage !-© Canva/iStock

Furieux, il a décidé de se venger sur tout le monde. Un employé d’une entreprise basée en région parisienne a récemment fait parler de lui en ayant une idée surprenante pour punir l’un de ses collègues qui avait volé son déjeuner : un sandwich qu’il avait soigneusement conservé dans le réfrigérateur de la cafétéria.

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Lorsqu’un technicien de la société est victime d’un vol…Tout le monde paie !

N’ayant pas cherché à comprendre ce qui l’avait poussé à prendre la décision de couper le chauffage de tout son étage, un bras de fer s’est immédiatement engagé entre cet employé et ses autres collègues, se plaignant d’être des victimes collatérales.

Tout a commencé le vendredi 17 novembre 2023. Miguel, un employé des services généraux, avait acheté un sandwich au poulet frais à la boulangerie et l’avait déposé dans le frigo de la cafétéria pour sa pause déjeuner.

Au moment venu de savourer son sandwich au pain suédois, il avait disparu. Surpris, le salarié a constaté que l’un de ses collègues l’avait volé, son emballage étant retrouvé jeté à la poubelle…

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Pris par la faim et incapable de déguster ne serait-ce qu’un petit morceau de son repas, l’homme a pris une décision radicale : couper le chauffage de tout l’étage où travaillent une quarantaine de personnes. En moins de dix minutes, le froid s’est répandu dans l’ensemble des locaux.

Repris par ses collègues, il se défend vigoureusement…

Ne supportant pas le froid, quatre salariés ont décidé de créer un groupe de discussion sur la messagerie de leur entreprise, nommé « On se les gèle ». Les conversations échangées témoignent de l’importance qu’a prise ce vol de sandwich au sein de cette société parisienne.

« Il se passe que Miguel a coupé le chauffage par pur caprice », poste une salariée dans le groupe. Ne digérant toujours pas de ce qu’on lui a fait endurer avec son déjeuner, la réponse de Miguel a été immédiate. « Par pur caprice donc ? On me vole mon suédois et je dois accepter sans broncher ? »a-t-il lâché pour justifier sa décision.

Un collègue tente en vain de le ramener à la raison…

L’un des salariés, absent le jour de l’incident, apprend tout ce qui s’est passé en lisant toutes les avalanches de message lorsqu’il a ouvert son poste de travail.

Si certains employés, malgré ce froid glacial qui envahit tout l’étage, ont décidé de se pointer au bureau, d’autres ont fait le choix de rester à la maison en optant pour le télétravail. Il décide alors de rencontrer la victime.

« Je suis directement allé le voir, on se taquine d’habitude, mais là il était déterminé et énervé. Miguel veut que la personne se dénonce avant de remettre le chauffage. Il m’a dit qu’il faisait ça pour éduquer les gens »,témoigne-t-il dans les colonnes de 20 Minutes.

Par la suite, quelqu’un tente de lui forcer de remettre le chauffage sous peine de le dénoncer à la hiérarchie. Une menace en vain. « (…) Je ne sens plus mes doigts », se plaignait une autre employée.

« Le PDG est en déplacement, il a été prévenu mais ça n’a rien changé dans l’immédiat », poursuit le salarié absent le vendredi. « Jusqu’à ce que la personne se dénonce, venez avec des gants », s’entête Miguel, qui a bien pris soin de maintenir le système de chauffage dans son propre bureau.

« Normalement, les services généraux sont là pour dépanner les autres, il a mal pris que quelqu’un s’en prenne à lui, estime le même personnage, selon toujours la même source. Mais, en même temps, il y avait déjà eu un vol de nourriture. On lui avait demandé d’agir, et à l’époque, il avait rigolé », a-t-il rappelé.

Après le chauffage, les toilettes…

C’est seulement le mardi, dans la matinée, que l’employé des services généraux change d’avis en réactivant le chauffage…Non, sans remontrances.

« Il est vraiment regrettable que nous en soyons arrivés à ce différend, déclara-t-il, avant de proférer une nouvelle menacer : celle de verrouiller l’accès aux toilettes s’il se ferait encore voler. Et là je vous souhaiterais bien du courage pour m’arrêter. »

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