Thon en boîte, un vrai danger pour notre santé : le point sur cette enquête choc

Thon en boîte, un vrai danger pour notre santé : le point sur cette enquête choc

La rédaction
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Durée de lecture : 5 minutes
Thon en boîte, un vrai danger pour notre santé : le point sur cette enquête choc !-© iStock

Vous ne devinerez jamais ce que contienne vos thons en boîtes ! Un véritable poison pour la santé selon cette enquête ! La rédaction de cafebabel.fr vous fait le point à travers les prochaines lignes de cet article.

130 produits à base de poisson passés à la loupe ! Le résultat est catastrophique !

Il semble que vos boîtes de thon ne contiennent pas seulement du thon, mais aussi (beaucoup) d’autres ingrédients peu ragoûtants ! De quoi vous donner envie de détourner le regard !

Cette étude a passé à la loupe 130 produits à base de poisson dont du surimi, des sushis ainsi que les fameux thons en boîte.

Lors des soirs où vous préférez ne pas cuisiner, ouvrir une boîte de conserve peut être une alternative tentante. Dans l’eau ou encore dans l’huile ou aromatisé, le thon en conserve se multiplie dans les rayons d’épicerie.

Thon en boîte, un vrai danger pour notre santé : le point sur cette enquête choc

Toutefois, si vous pensez consommer du poisson, vous pourriez être loin du compte. Selon les experts de 60 Millions de consommateurs, « tout n’est pas bon dans le poisson ». Pauvre de vous si vous en avez encore tout un stock dans vos placards de cuisine !

La composition de 15 boîtes de thon des grandes surfaces a été passée au crible. toutes, sans exception contiennent tout et n’importe quoi : de l’arsenic, du mercure, des fragments d’organes (coeur et ovocytes) ou arêtes… Vous ne regarderez certainement plus ces boîtes de conserve de la même façon !

Quels risques pour la santé ? Une experte décrypte tout.

Du mercure ? Malheureusement oui. « Le mercure ou méthylmercure, sous sa forme méthylée, peut se concentrer très fortement dans les poissons carnivores (anguille, thon, saumon, carpe…) », comme expliqué par Béatrice de Reynal, médecin nutritionniste.

On parle ici d’« espèces bio-accumulatrices de pesticides, résidus et métaux lourds car leur corps ne peut pas les éliminer. La consommation de poisson constitue la principale source d’exposition alimentaire de l’homme au méthylmercure. », poursuit celle qui s’est spécialisée dans l’innovation, directrice de Nutrimarketing.

Comme le mercure s’élimine difficilement de l’organisme, ces substances toxiques peuvent finir par affecter le système nerveux central, le système immunitaire ou encore le système digestif. Par ailleurs, il augmente le risque de développer un cancer.

« Le méthyle de mercure est particulièrement dangereux pour le fœtus et les enfants », souligne Medisite en ce qu’il peut induire un trouble de développement neurologique.

Une quantité trop importante de mercure « augmente les risques de crise cardiaque, de problèmes de concentration et autres troubles cognitifs. »

Ces marques de boîtes de thons à éviter.

60 Millions de consommateurs a donné un carton rouge pour les thons en boîte des marques Petit Navire, Capitaine Nat et Odyssée. « Ils dépassent la moitié de la valeur réglementaire de la concentration de mercure » autorisée, soit 1 mg/kg.

L’arsenic détectée dans la grande partie de ces conserves atteint jusqu’à 1,7 mg/kg chez Capitaine Nat’, un taux 6 fois plus élevé que dans le produit Carrefour.

Moins dangereux, mais dégoûtant, les boîtes de thon des marques Saupiquet, Pêche Océan (marque repère E. Leclerc) et Casino renferment des fragments de cœur. Celles de la marque Cora contiennent des traces d’ovocytes.

En ce qui concerne les arêtes, «Le thon Albacore au naturel de Cora est la marque qui en contient le plus. Mais on en trouve aussi dans le thon Saupiquet, pourtant l’une des références les plus chères de notre panel».

«Globalement, la conserve de thon de Leader Price s’en sort le mieux».

Pour les surimi, « On constate que certaines marques ont fait de gros efforts avec des produits avec moins d’additifs et au moins 50 % de poissons dedans. En revanche parmi les produits les moins chers, certains sont catastrophiques avec d’une part moins 20 % de poisson, de mauvaise qualité de surcroît, et de la farine, de l’huile, du sucre, du sel, des colorants et des additifs divers », détaille Thomas Laurenceau de 60 millions de consommateurs.

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