Anticiper sa succession est LA solution idéale « pour transmettre une part plus importante de votre patrimoine à votre progéniture et moins à l’État », peut-on lire sur le site Mieux Vivre Votre Argent. Mais attention, une erreur des parents provoque souvent de gros ennuis aux héritiers. Ce n’est toutefois pas une fatalité. Voici comment vous pouvez l’éviter.
« La pression fiscale sera lourde pour vos héritiers ».
En matière d’impôts, l’État a également sa part « en ponctionnant des droits de succession ».
Après application des abattements auxquels ils ont droit, vos héritiers devront régler des droits progressifs s’élevant de 5 à 45% au-delà.
Comme rappelé dans les colonnes du site spécialisé, « si vous ne prévoyez rien, la pression fiscale sera lourde pour vos héritiers, et ce, d’autant plus si votre patrimoine est important ».
Pour y remédier, le mot d’ordre est « anticipation ». Pensez à bien mettre en place la bonne stratégie. Vous pouvez opter pour les donations, le testament, les avantages matrimoniaux, l’assurance vie, etc…. Mais gardez à l’esprit que « tout n’est pas permis ! »
Abattement pour enfants.
Parfois, certains parents font une erreur qui revient beaucoup et qui peut coûter cher aux héritiers ! Votre donation peut finalement « se retourner contre son enfant bénéficiaire ».
Pour soutenir leurs enfants dans le besoin, certains parents peuvent être tentés d’effectuer un virement ou donner un chèque à leur progéniture dans le cadre d’une donation.
« Chaque parent peut en effet donner jusqu’à 100 000 € à chacun de ses enfants en franchise d’impôt, et jusqu’à 259 325 € à un enfant handicapé. Mieux, ces abattements se reconstituent tous les 15 ans et, à votre décès, seules les donations que vous leur aurez consenties au cours des 15 dernières années entreront dans le calcul de leurs droits de succession. Ainsi, si votre dernière donation remonte à plus de 15 ans, ils bénéficieront à nouveau de 100 000 € d’abattement sur leur héritage », détaille le site.
Succession : cette erreur très fréquente des parents peut causer de gros ennuis avec le fisc, découvrez comment l’éviter
Dans le cas contraire, votre enfant devra régler des droits de donation.
Autre point à souligner : si les parents n’ont pas pris le temps de mentionner dans leur testament que la donation faite à leur enfant (de leur vivant, NDLR) n’entre pas dans la succession, « les autres héritiers peuvent demander à ce que cette somme soit incluse dans le partage. Dans ce cas, l’enfant sera tenu d’en restituer une partie.»
Si vous permettez à l’un de vos enfants d’habiter gratuitement dans un bien vous appartenant, les impôts peuvent aussi considérer cela comme une donation.
Les autres héritiers pourraient donc réclamer une partie de la valeur de ce bien.