Seniors : peut-on encore rouler après 80 ans ? La SFGG a tranché sur la question

La rédaction
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Seniors : peut-on encore rouler après 80 ans ? La SFGG a tranché sur la question
Seniors : peut-on encore rouler après 80 ans ? La SFGG a tranché sur la question !-© iStock

La conduite automobile des personnes âgées continue à faire couler beaucoup d’encre. Pour de nombreux seniors, il s’agit en effet d’une atteinte à leur indépendance ! D’ailleurs, comme souligné à la Sécurité routière par Sylvie Bonin-Guillaume, professeure de gériatrie à l’APHM, « les enquêtes auprès des seniors ont montré qu’ils sont parfois très attachés à la voiture. En effet, pour beaucoup d’entre eux, la voiture permet d’être autonome, de rendre visite à des amis, de faire ses courses etc. » Selon la Société française de gériatrie et gérontologie (SFGG), « On constate qu’en moyenne, les femmes cessent de conduire à 79 ans et les hommes à 82 ans ». D’où LA question : Peut-on (encore) conduire après 80 ans ? N’est-ce pas sans risque ?

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Seniors : peut-on encore rouler après 80 ans ? La SFGG a tranché sur la question

« L’âge en soi n’est pas une contre-indication à la conduite », précise d’emblée la SFGG. D’ailleurs,  « le sujet âgé adapte très habituellement l’usage de la voiture et son comportement routier en fonction des difficultés qu’il pourrait rencontrer ».

Cependant, ajoute encore la SFGG, « même si le vieillissement est hétérogène, il peut altérer, même légèrement, les capacités sensorielles, motrices et cognitives, qui toutes, sont essentielles à l’activité de conduite.
Il est donc important que les personnes adaptent leurs comportements et habitudes de conduite en fonction de ces changements ».

« Dans plus de 85% des cas, peut-on lire sur le site de la société scientifique née en 1961, la personne arrête spontanément de conduire surtout si elle se sent en difficulté. Cette situation survient surtout chez les femmes âgées parfois prématurément ».

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Il ne s’agit pas forcément de « problème médical mais (peut s’agir) du ressenti du conducteur (veuvage, suite hospitalisation, déménagement…) ».

« Néanmoins, reconnaît le Pr Sylvie Bonin-Guillaume, certaines situations rares ou la conduite est manifestement dangereuse existent et nécessitent leur prise en compte par les professionnels de santé.»

« Adapter sa mobilité »

La professionnelle incite à adapter sa mobilité par le biais des stages de remise à niveau de la conduite.

« Les collectivités territoriales, les associations, les préfectures, les mutuelles ou bien les assureurs proposent souvent ce type de formations, sous la forme d’ateliers », explique le Pr Sylvie Bonin-Guillaume.

« Réduire sa mobilité »

Elle invite également à « réduire sa mobilité en fonction de son état de santé(…) Tout conducteur doit veiller à son état de santé. Pour cela, il est nécessaire d’aborder le sujet de la conduite avec les professionnels de santé pour vérifier ses fonctions sensorielles (vue et ouïe), cérébrales, sensitives (mouvement, vitesse) et motrices« , détaille cette dernière.

« Aménager sa voiture »

Il recommande aussi d‘aménager son véhicule. Opter pour des équipements automobiles pouvant aider à « faciliter la conduite : boîte de vitesse automatique, direction assistée, réglage électrique des rétroviseurs, etc ».

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1 commentaire
  • La majorité des accidents sont le fait de jeunes conducteurs qui ne respecte pas le code de la route et provoque des accidents les plus graves… Il faut arrêter avec l’âge car les anciens savent prendre leur responsabilité et s’organise pour être responsable. L’état ferait mieux de mettre en place place des services publics conséquent, au lieu de les supprimer comme il le font depuis ces trente dernières années…

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