Focus sur ces 4 choses essentielles à connaître concernant la retraite progressive pour les fonctionnaires.
Retraite progressive : ce que les fonctionnaires doivent (absolument) savoir à ce sujet
Grâce à la réforme des retraites, les fonctionnaires, tout comme les salariés du privé, bénéficient aujourd’hui du système de la retraite progressive.
La retraite progressive permet, dès 60 ans, « de lever le pied tout en gardant quasiment la même rémunération« . Le moins que l’on puisse dire, c’est que le dispositif fait des adeptes parmi les agents de l’État.
Pour y avoir droit, il faut obligatoirement « passer à temps partiel ». Pour cela, vous devez préalablement obtenir l’accord de votre patron.
Celui-ci n’est cependant pas requis pour les personnes « travaillant déjà à temps partiel, entre 50 et 90 % d’un temps plein« . Vous n’avez qu’à lancer votre demande de retraite progressive, et le montant viendra tout simplement s’ajouter à vos revenus d’activité partielle.
Conditions pour avoir droit à la retraite progressive
Pour y avoir droit, vous devez avoir 150 trimestres d’assurance, tous régimes confondus et « avoir atteint l’âge légal de la retraite moins 2 ans », c’est-à-dire avoir 60 ans et 6 mois pour les assurés nés en 1962, 60 ans et 9 mois pour les retraités nés en 1963, etc., jusqu’à 62 ans pour les générations nées à partir de 1968.
Comme dans le régime de l’Assurance Retraite, il faut travailler à temps partiel.
Toutefois, la quotité de temps partiel dans la fonction publique est beaucoup plus étendue, s’échelonnant « de 50% à 90% d’un temps plein, contre 40% à 80% dans le secteur privé. »
Dernière condition : liquider provisoirement toutes vos pensions de retraite du régime de base obligatoire. Vous toucherez alors une portion de retraite similaire que dans votre régime public.
La retraite progressive est un système qui est ouvert à tous les fonctionnaires, peu importe leur statut d’activité (actif, super actif ou sédentaire), sous réserve de remplir les critères d’éligibilité.
Cas d’empêchement possibles
Vous pouvez toutefois en être exclus si vous avez « une autre activité professionnelle en plus de votre activité principale de fonctionnaire ». Il en va de même si vous êtes militaire.
Idem si vous avez auparavant « eu recours à la retraite progressive et que vous êtes ensuite repassé à temps plein ».
Où faire une simulation et pourquoi est-ce important ?
Avant de lancer votre demande de retraite progressive, une simulation est vivement recommandée.
En effet, « de nombreux agents s’aperçoivent après coup que leurs ressources diminuent trop fortement et font des demandes pour relever leur taux de temps de travail, souligne Sylvie Richard, chargée de communication au SRE. Pour éviter ces déconvenues et les lourdeurs administratives, il suffit d’utiliser le calculateur M@rel, sur le site info-retraite.fr et choisir la simulation personnalisée. A la fin de la page de résultat, vous avez accès à la simulation de retraite progressive « , relaie le magazine Notre Temps.