Réforme du RSA : cet énorme changement attendu au 1er janvier 2025

La rédaction
La rédaction
Durée de lecture : 4 minutes
Réforme du RSA : cet énorme changement attendu au 1er janvier 2025
Réforme du RSA : cet énorme changement attendu au 1er janvier 2025 !-© Adobestock

Gros changement en vue concernant le revenu de solidarité active (RSA) à partir du 1er janvier 2025. On vous fait le point sur la question.

publicité

Réforme du revenu de solidarité active : ce qu’il faut comprendre

Dans le cadre de la réforme du RSA, les bénéficiaires ont droit à un « accompagnement rénové ».

Ils doivent, pour cela, « s’acquitter d’au moins 15 heures d’activité par semaine pour toucher les 635,70 euros par mois«  (montant forfaitaire pour une personne seule sans APL).

Bilan de la réforme du nouveau RSA

Depuis mars 2023, le RSA sous condition a été en phase d’expérimentation dans près de dix-huit départements du pays.

publicité

À peine nommé premier ministre, Gabriel Attal a annoncé l’extension de cette phase de test à vingt-neuf nouveaux bassins d’emploi.

Le bilan de cette réforme qui oblige tous les allocataires à s’inscrire à France Travail est « plutôt encourageant« , notamment les chiffres provenant du retour à l’emploi.

« Dans les six mois suivant leur entrée dans l’expérimentation, 40 % des allocataires sont parvenus à trouver un emploi, dont 18 % avec un contrat durable (CDD de six mois et plus ou CDI)« , peut-on lire dans les colonnes du journal Le Monde.

Réforme du RSA : cet énorme changement attendu au 1er janvier 2025

La loi de décembre 2023 rend obligatoire l’inscription à France Travail pour tous les allocataires du RSA à partir de janvier 2025.

Tous les bénéficiaires devront ensuite signer un contrat d’engagement personnalisé pour favoriser leur retour à l’emploi.

Sur la liste des demandeurs d’emploi de l’opérateur public, prochainement publié par le ministère du Travail, on verra s’afficher tous ceux qui demandent le RSA et ceux qui le perçoivent déjà, avec leurs conjoints respectifs.

On y retrouve également « les jeunes suivis par les missions locales en recherche d’un travail » ainsi que « les handicapés qui font appel aux structures Cap emploi », détaille cnews.fr.

Résultat : le nombre d’inscrits à France travail va sûrement « passer de 6,1 millions à 7,6 millions » d’individus.

Dans le détail, ce sera « 1,2 million d’allocataires du RSA (seuls 40% sont inscrits) et quelque 300.000 jeunes » supplémentaires (selon les estimations provisoires).

3 types de parcours pour le bénéficiaire du RSA.

Effectivement, chaque personne âgée d’au moins 25 ans à faibles revenus ou à ressources inexistantes peut, « sous certaines conditions », toucher cette aide octroyée par la Caf.

Le revenu de solidarité active donne droit à un revenu minimum et à un programme d’accompagnement à l’insertion professionnelle.

Après enregistrement auprès de France Travail, 3 types de parcours sont proposés au bénéficiaire en fonction du diagnostic établi.

Il peut s’agir d’« un parcours professionnel pour les personnes les plus proches de l’emploi », ou d’« un parcours social pour ceux qui en sont le plus éloignés ».

Mais cela peut aussi être « un parcours socioprofessionnel pour les profils intermédiaires ».

publicité
Partager cet article