Qui sera appelé en cas de guerre en France ?

La rédaction
La rédaction
Durée de lecture : 4 minutes
Qui sera appelé en cas de guerre en France ?
Qui sera appelé en cas de guerre en France ?-© iStock

« Rien ne doit être exclu. » La récente déclaration d’Emmanuel Macron évoquant la possibilité pour la France d’envoyer des troupes au sol pour épauler l’Ukraine et lui éviter le scénario d’une éventuelle défaite contre la Russie de Vladimir Poutine a fait couler beaucoup d’encre. Par ailleurs, le chef de l’Etat, dans sa dernière interview accordée à Anne-Sophie Lapix et Gilles Bouleau le jeudi 14 mars dernier, a fait part d’un « consensus » selon lequel, si l’Ukraine capitule, « d’ici à quelques années, il fallait s’apprêter à ce que la Russie [les] attaque ». Si ce contexte de guerre devenait une réalité, qui serait mobilisée en France ?

Ce qui reste de l’armée française après l’abandon du service militaire…

Depuis la fin du service militaire obligatoire, la France, comme toute nation souveraine, dispose d’une armée professionnelle et entraînée.

Actuellement, elle est composée d’environ 150 000 soldats, des hommes et des femmes dévoués qui occuperont naturellement la première ligne de défense en cas de conflit direct contre le pays.

En renfort, une réserve de sécurité nationale de 40 000 volontaires, âgés de 17 à 35 ans, se tient prête à répondre à l’appel du devoir.

Grande mobilisation des civils : ce qui a été décidé lors de la Seconde Guerre mondiale

Un effectif relativement bas qui ne réussira pas à protéger de façon prolongée tout le pays contre une invasion étrangère.

En cas de l’explosion d’une guerre, le gouvernement fera certainement appel aux civils.

À titre de rappel, 4,5 millions de Français ont été appelés sous les drapeaux durant la Seconde Guerre mondiale de 1939 à 1945.

5 ans de prison et 500.000 euros d’amende pour les réfractaires

Le projet de loi de programmation militaire voté en 2023 stipule d’ailleurs qu’en « cas de menace, actuelle ou prévisible […] la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer, peut être décidée par décret en Conseil des ministres« .

Et toute personne qui viendrait à s’y opposer endurera une peine « d’un emprisonnement de 5 ans et d’une amende de 500.000 euros« .

En analysant de près le contexte politique, économique, social et diplomatique international, de nombreux observateurs avertis expriment des inquiétudes quant à la possibilité d’une crise financière et alimentaire imminente, ainsi qu’à l’éventualité d’un scénario similaire à un autre grand conflit de l’histoire : une troisième guerre mondiale.

Israël Vs Hamas : vers l’explosion de la troisième guerre mondiale…

Ce qui rappelle le projet macabre d’Albert Pike décrit dans Dominus vobiscum, cité par mediapart :

« La Troisième Guerre mondiale doit être fomentée en utilisant les divergences que les agents des Illuminati attiseront entre les Sionistes Politiques et les dirigeants du monde musulman. La guerre doit être menée de telle manière que l’Islam (le monde Arabe y compris la religion de Mahomet) et le Sionisme Politique (y compris l’Etat d’Israël) se détruisent mutuellement. Dans le même temps, les autres nations une fois de plus divisées entre elles à ce propos, seront forcées de se combattre jusqu’à un état d’épuisement complet, physique, moral, spirituel et économique. »

Qui d’entre-nous pourrait encore contester que les intrigues en cours au Proche-Orient, au Moyen-Orient et en Extrême-Orient ne semblent pas préparer la réalisation d’un tel dessein maléfique ?

Partager cet article