Produits sucrés : le patron d’E.Leclerc s’oppose à la taxe sur le sucre, « Il faut arrêter »

La rédaction
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Produits sucrés : le patron d'E.Leclerc s'oppose à la taxe sur le sucre, Il faut arrêter
Produits sucrés : le patron d'E.Leclerc s'oppose à la taxe sur le sucre, « Il faut arrêter » !-© Getty images

Michel-Édouard Leclerc, patron d’E.Leclerc, livre son avis sans filtre sur la taxe sur les produits sucrés : « Il faut arrêter » !

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La ministre de la Santé et les taxes sur les sucres transformés

Dans La Tribune Dimanche, le 27 octobre, la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, a indiqué « être favorable à des taxes sur les sucres transformés ».

« Il ne s’agit pas de pénaliser les artisans, les pâtissiers, etc., mais pour eux que l’on apprenne dès le plus jeune âge, dans les centres d’apprentissage, les CFA, à travailler avec moins de sucres », justifiait-elle avant de souligner l’importance « avant tout, (de) sensibiliser la population, et l’accompagner. Les industriels ont aussi une responsabilité collective, et j’aimerais qu’ils trouvent des solutions pour changer leurs recettes ».

Produits sucrés : le patron d’E.Leclerc s’oppose à la taxe sur le sucre, « Il faut arrêter »

Invité des 4 Vérités, le 29 octobre dernier, Michel-Édouard Leclerc —président du groupe E.Leclerc« ne pense pas que ce soit la meilleure arme ». 

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« Tout le monde sait très bien que ces taxes, c’est pour combler les trous (…) Il y a trop de taxes, il faut arrêter de taxer« , justifie le professionnel.

Une intervention qui ne fait visiblement pas l’unanimité. « Le milliardaire Leclerc, qui regarde son Chiffre d’Affaires, tous les matins en se levant, a bien compris que si ces clients prennent conscience du taux de sucre de beaucoup de produits, qui les tue à petit feu, les enfants en 1ʳᵉ ligne, via un prix plus élevé, marquant psychologiquement le coup. Les ventes pourraient baisser ».

Une taxation que si…

Michel-Édouard Leclerc devrait beaucoup se réjouir puisque la taxe sur les sucres n’a finalement pas été soutenue par l’exécutif.  Mme Darrieussecq a fait machine arrière.

Dans l’Hémicycle, rapporte Le Monde, elle a plutôt appelé à une collaboration étroite avec les industriels pour atteindre des « objectifs » précis, avec une possibilité de taxation qu’en cas d’échec.

La taxe existante sur les sodas, prévoyant trois tranches, avec une augmentation des taux d’accise, suivant le modèle de la taxe britannique, a quant à elle, finalement été adoptée lors d’une deuxième délibération (après avoir été rejetée en séance publique, NDLR).

Objectifs de ces taxes.

Pourquoi ces taxes ? Tout simplement pour lutter contre les maladies dites de civilisations puisqu' »en France, 8 millions de personnes souffrent d’obésité ou de surpoids ».

« En 30 ans, le taux d’obésité a doublé chez les adultes, mais il a aussi été multiplié par 4 chez les 18-25 ans », peut-on lire dans les colonnes de La Dépêche.

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