Plus de 120 000 euros envolés dans une arnaque terrible…

La rédaction
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Durée de lecture : 3 minutes
Plus de 120 000 euros envolés dans une arnaque terrible...
Plus de 120 000 euros envolés dans une arnaque terrible...!-© iStock

Depuis le premier SMS frauduleux jusqu’au jour où la victime a coopéré en remettant entre les mains de ses bourreaux, dans un coffre-fort, ses codes d’accès ainsi que plusieurs cartes bancaires, tout a été organisé à la perfection. Voici toute l’histoire.

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Un hameçonnage dont il faut se méfier

Tout a commencé par un simple SMS prétendant provenir de l’Antai, l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions.

Le message informait cet homme, résidant dans le VIIIe arrondissement de Paris, de la nécessité de régulariser d’urgence une amende de 35 euros, sous peine de majoration.

Après avoir payé avec sa carte bancaire, la victime, doutant de l’authenticité du message, a décidé par la suite de faire opposition.

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Une décision qui n’a pas démotivé les escrocs, bien décidés à aller jusqu’au bout de leur mauvais dessein.

Ce faux employé de la banque qui réussit à tromper la victime

Le même jour, un homme se faisant appeler « Cohen » et se présentant comme un employé du « service des fraudes » de sa banque l’a appelé.

D’un ton courtois et professionnel, cet individu l’a informé que tous ses comptes faisaient l’objet d’une tentative de piratage. Cependant, des éléments spécialisés des forces de l’ordre enquêtaient déjà sur la situation.

Quelques instants plus tard, la victime a reçu un nouveau SMS confirmant toutes les informations communiquées par le faux employé de banque, Cohen. Puis, un autre individu, se faisant passer pour le commissaire du XVIIe arrondissement, l’a contacté.

Des faux… Technicien, commissaire et agent de sécurité entrent en scène

Mise en confiance, la victime s’est alors confiée à Cohen. Profitant de son avantage, celui-ci lui envoie un autre membre de leur bande, sous prétexte de l’aider.

Ce dernier s’est rendu à son domicile, a accédé à son ordinateur et a réussi le coup du siècle : récupérer des codes d’accès et plusieurs cartes bancaires.

Le jour suivant, un autre individu, se faisant passer cette fois-ci pour un agent de sécurité de la Brink’s, s’est présenté à son domicile pour récupérer son coffre-fort, protégé par un code convenu avec le cerveau de cette vaste arnaque, Cohen.

Une réaction tardive

Ce n’est que le troisième jour que la victime s’est rendu compte qu’elle se faisait escroquer, alertée par des débits frauduleux. Mais c’était déjà trop tard. Le préjudice s’élevait à 124 600 euros.

Une enquête menée par des policiers de la Brigade des fraudes aux moyens de paiement (BFMP) est en cours après une plainte déposée au commissariat du VIIIe arrondissement.

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