Dans son article consacré aux substances polluantes contenues dans les fruits et légumes, les experts de la célèbre revue française éditée par l’Institut national de la consommation pointent du doigt les 3 fruits les plus contaminés en 2024.
Gare aux PFAS contenus dans vos fruits et légumes frais.
A l’heure où l’on parle, les aliments industriels ne sont pas les seuls à contenir des pesticides. Malheureusement, ces substances problématiques sont également présentes dans nos fruits et légumes. Et pas qu’un peu !
L’enquête de 60 Millions de consommateurs a mis en évidence la présence des PFAS– catégorie de pesticides regroupant des composés perfluorés appelés “polluants éternels”- dans la plupart de nos fruits et légumes frais.
“La proportion de fruits et légumes avec au moins un résidu de PFAS à usage agricole a presque triplé”
“En dix ans, la proportion de fruits et légumes contenant au moins un résidu de PFAS à usage agricole a presque triplé, augmentant de 220 % pour les fruits et de 274 % pour les légumes”, dévoile 60 Millions de consommateurs.
Pesticides : attention à ces 3 fruits, ils en regorgent (selon 60 millions de consommateurs)
« 3 fruits très appréciés dont un fruit rouge et 2 fruits jaunes » en renferment le plus ( plus que vous ne l’imaginez !).
“Trois à quatre PFAS différents” sont retrouvés dans un seul et même fruit. 37% des fraises contiennent des PFAS. On retrouve des résidus de pesticides dans 35% des pêches commercialisées dans nos supermarchés. 31% des abricots sont aujourd’hui contaminés par ces polluants éternels.
Quels risques pour la santé et comment y remédier ?
L’exposition à ces substances n’est pas sans risque pour la santé. Ces composés perfluorés sont soit des “potentiels perturbateurs endocriniens”, soit des « substances cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction », rapporte 60 Millions de consommateurs.
Pour limiter votre exposition aux PFAS, privilégiez les produits bio, lavez soigneusement vos fruits et légumes.
Si ces résidus de pesticides retrouvés respectent bien les limitations maximales autorisées, l’ingestion régulière de ces produits expose tout de même le consommateur au risque lié à l’accumulation de ces substances.
Et malencontreusement, alerte la revue française, cet “effet cocktail” reste trop peu documenté.
Comme dirait le dicton, on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Et la santé, comme vous en avez toujours entendu, commence dans son assiette. L’alimentation en est la clé.
Pour éviter les maladies — dont notamment les pathologies de civilisation — il est recommandé d’être pointilleux sur ce que vous ingérez. Limitez votre consommation de produits transformés et préparez vos repas maison le plus souvent possible.