Paiement sans contact : gare à cette dernière fraude à la mode !

Paiement sans contact : gare à cette «dernière fraude à la mode» !

La rédaction
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Durée de lecture : 5 minutes
Paiement sans contact : gare à cette «dernière fraude à la mode» !-© Getty images

Les victimes ne voient rien venir ! Gare à cette «dernière fraude à la mode» qui touche le paiement sans contact. Les détails.

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Qu’est-ce que le paiement sans contact au juste ?

« Le paiement sans contact permet de passer plus rapidement aux caisses des magasins et sans contact physique.« , explique Bercy sur son site.

Il s’agit d' »un mode de paiement rapide, par carte bancaire ou téléphone mobile. Vous pouvez l’utiliser pour effectuer des achats d’un faible montant chez un commerçant équipé d’un boîtier spécial appelé TPE.« , indique le site du service public.

« Il fonctionne grâce à une technologie de communication sans fil à courte portée – appelée NFC – qui permet à deux périphériques de communiquer entre eux. Pour régler votre achat, est-il précisé, inutile de composer votre code confidentiel, il vous suffit d’approcher votre carte bancaire du terminal de paiement (TPE) du commerçant (3-4 centimètres environ) ».

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Leur utilisation a bondi durant la crise sanitaire engendrée par la Covid-19.

« Depuis le 11 mai 2020, le plafond de paiement sans contact par carte bancaire est passé à 50€ par opération (contre 30€ auparavant)« , rappelle le site du ministère de L’Economie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique.

Pour un achat qui va au-delà de 50 euros, « vous devez insérer votre CB dans le terminal et saisir votre code confidentiel », peut-on y lire.

Depuis la pandémie de la Covid-19, son utilisation a connu une hausse spectaculaire. « Il a bondi de 41 % des achats par carte en 2019 à 62 % en 2022. », indique le portail de la transformation numérique des entreprises.

Paiement sans contact : gare à cette «dernière fraude à la mode» !

Malheureusement, les escrocs ne sont jamais trop loin pour se faire de nouvelles victimes.

Comme rapporté dans les colonnes de CNews, « cette arnaque se multiplie, particulièrement dans les transports en communs« . Et le pire dans tout cela, c’est que les victimes ne s’en rendent pas toujours compte.

Cette arnaque s’opère en silence. «Il n’y a ni vol apparent ni agression», soulignent plusieurs médias.

Les arnaqueurs se servent du terminal de paiement électronique pour « lire les cartes bancaires de leurs victimes » sans qu’elles ne s’en aperçoivent de rien, pour ensuite « leur soutirer 50 euros ».

« Les auteurs agissent à plusieurs et dans les transports en communs » profitant des « passagers qui y sont régulièrement collés les uns aux autres ».

Dans ce contexte, ces derniers font rarement « attention à leurs effets personnels ainsi qu’aux gens qui les entourent. »

 «Ils se déplacent par trois ou quatre, se collent aux gens, détournent leur attention d’une manière comme une autre. L’un d’eux a une machine, c’est (sic) vite approché d’un sac ou d’une poche. Nous les connaissons, il y en a un qui opère avec une attelle au bras, il cache ce qu’il veut dedans. Et les gens ne se doutent de rien. Même sur leurs relevés bancaires. C’est pour ça que nous avons très peu de signalements ou de plaintes», témoigne un agent des transports de Montpellier, interrogé par Midi Libre.

15.000 euros de préjudice en 1 semaine : le cauchemar de restaurateurs victimes de l’escroquerie au terminal de paiement

Tous les événements réunissant une foule importante sont susceptibles d’être ciblés. La prudence reste de mise. Ces faits ont été rapportés courant 2021. Selon un article de CheckNews, « les traces d’une telle escroquerie sont pour l’instant inexistantes. »

Peu importe sa véracité, n’oublions pas que de nombreux restaurateurs ont été victimes de l’arnaque au terminal de paiement. « Neuf commerçants ont porté plainte », selon tf1info. Bien que le mode opératoire était tout autre,  nous devons tous rester vigilants. On ne sait jamais ! Les escrocs ne sont pas là pour nous faire des cadeaux.

Il n’est pas rare que des anciennes escroqueries refassent leur retour en force.

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