L’arnaque à l’accusation de fraude fiscale, méfiez-vous ! L’amende est salée !

La rédaction
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L'arnaque à l'accusation de fraude fiscale, méfiez-vous ! L'amende est salée !
L'arnaque à l'accusation de fraude fiscale, méfiez-vous ! L'amende est salée !-© Shutterstock

Cybermalveillance.gouv.fr alerte sur ces messages qui vous accusent d’être « coupables de fraude fiscale ». Attention, vous pouvez être concernés !

L’arnaque à l’accusation de fraude fiscale, méfiez-vous ! L’amende est salée !

Les préjudices oscillent entre 4000-5000 euros en moyenne. « Plusieurs vagues de messages frauduleux » ont en effet été détectés depuis l’été 2023.

Comme souligné par la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr, ces mails frauduleux « usurpent l’identité des services des impôts » (Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP), Inspection Générales des Finances (IGF)…).

En outre, ils vous laissent entendre que vous avez « commis une infraction qualifiée de fraude fiscale ou d’évasion fiscale » et que vous « devez régulariser cette situation sans tarder sous peine de sanctions pénales ou de saisie de biens ».

72 heures pour payer…

Souvent, le message indique que vous avez uniquement 48 ou 72 heures pour agir. La somme réclamée relève généralement de plusieurs milliers d’euros.

La victime est alors invitée à entrer en contact avec l’administration des impôts, via un « message ou en écrivant à une adresse mail mentionnée » dans le contenu.

Parfois, le mail en question contient des coordonnées bancaires (RIB) où vous pouvez directement virer le montant réclamé.

Exemples types de messages d’arnaque.

Ces messages ne mentionnent ni l’identité, ni les références fiscales de la victime… Ils sont volontairement rédigés à « caractère impersonnel » étant donné qu’ils sont « envoyés en masse » à plusieurs « adresses mail sans ciblage spécifique ».

Ces mails ressemblent comme deux gouttes d’eau à un message officiel (mise en page, logo, signature…). Des « noms de services et de fonctionnaires » du fisc y sont même mentionnés pour plus de crédibilité.

« Il existe plusieurs accusations de fraude fiscale à votre encontre », y indique-t-on. « Vous risquez 500.000 € d’amende et 5 ans d’emprisonnement », « vous avez 72 heures pour régler la somme de 4819 € », rapporte tf1info.

« Dans un cas réel de contrôle fiscal, la DGFiP adresse un courrier papier avec accusé de réception et jamais une telle notification par messagerie. », Rappelle sur son site, la Direction Générale des Finances Publiques.

Comment s’en prémunir ?

Si vous recevez ce genre de message, « ne répondez pas(…) Contactez directement le centre des impôts dont vous dépendez pour confirmer le message que vous avez reçu ou connectez-vous à votre espace privé sur le site www.impots.gouv.fr ou l’application mobile impots.gouv pour vérifier si vous faites l’objet d’une telle procédure » avant d’effectuer un quelconque paiement.

En absence de confirmation, « considérez qu’il s’agit d’une tentative d’arnaque ».

Signalez la tentative d’escroquerie sur Internet-signalement.gouv.fr ou le message à Signal Spam.

Alertez votre banque de l’opération frauduleuse pour essayer de suspendre le virement s’il n’a pas encore été effectué, est-il également recommandé aux victimes.

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