Tous les contrats ne seront pas impactés de la même manière par la hausse du tarif de l’électricité à venir. On vous aide à y voir plus clair dans les prochaines lignes de ce nouvel article.
« Pour 97 % des ménages français l’augmentation sera sous les 10 % »
Dimanche dernier, sur le plateau du journal de 20 heures de TF1, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a officialisé l’augmentation de 8,6% à 9,8% des tarifs de l’électricité à compter du 1ᵉʳ février prochain.
Comme rappelé dans les colonnes du Point, « ce tarif réglementé avait augmenté de 4 % en février 2022, 15 % en février 2023 et 10 % en août 2023. L’augmentation totale sur deux ans est de 43 à 44 % ».
« La facture d’électricité sur les tarifs heure pleine/heure creuse va augmenter de 9,8 % au 1er février et sur les tarifs de base de 8,6 %. C’est-à-dire que pour 97 % des ménages français l’augmentation sera sous les 10 % », annonçait le locataire de Bercy.
La hausse du prix de l’électricité sera plus importante pour certains Français, qui sont-ils ?
Comme vous l’aurez compris, tous les Français ne seront donc pas logés à la même enseigne. La question se pose sur les 3 % restants. Qui sont-ils ? « Cette frange restante des utilisateurs d’électricité est abonnée au tarif Tempo d’EDF», peut-on lire dans les pages du Point.
Le bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement les avait initialement mieux préservés pendant la crise énergétique. Cependant, avec sa disparition, ceux qui étaient inscrits au tarif de base subissent désormais une hausse de 10,1%.
« C’est une décision difficile mais qui est nécessaire »
« C’est une décision difficile, mais c’est une décision qui est nécessaire pour garantir notre capacité d’investissement dans de nouvelles capacités de production électrique et puis pour sortir définitivement du quoi qu’il en coûte », tentait de justifier Bruno Le Maire. « Nous revenons à la normale. » , Ajoute-t-il.
« C’est la dernière hausse de cette taxe sur l’année 2024. La prochaine sera au 1er février 2025, nous reviendrons à la situation qui était celle d’avant le bouclier tarifaire », assure-t-il.
Cette autre frange d’utilisateurs impactés.
Une autre catégorie de consommateurs ressent également davantage les conséquences de la fin du bouclier tarifaire. Ce sont les abonnés au tarif « heures creuses ». La hausse pour eux atteindra 9,8 %, comparé à 8,6 % pour les abonnés au tarif de base d’EDF.
Les utilisateurs du tarif « heures creuses » avaient auparavant joui d’une protection plus importante du bouclier. Par ce tarif, ces consommateurs utilisent moins d’électricité pendant les périodes tendues, ils contribuent ainsi à réguler le système électrique.
Lorsque le froid s’installe ou que les éoliennes produisent moins d’énergie en raison d’un vent faible, ils aident à réduire la demande totale d’électricité. Il était donc justifié de leur accorder un soutien plus important que celui octroyé aux autres.
Les abonnés participant le plus à l’effort de flexibilité du réseau électrique, indispensable avec la flambée des énergies renouvelables, sont finalement les plus affectés – même si la différence d’augmentation demeure marginale.