Impayés, retards de loyers… Gare à cette liste noire des locataires mauvais payeurs qui circule sur les réseaux sociaux

La rédaction
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Impayés, retards de loyers... Gare à cette liste noire des locataires mauvais payeurs qui circule sur les réseaux sociaux
Impayés, retards de loyers... Gare à cette liste noire des locataires mauvais payeurs qui circule sur les réseaux sociaux !-© Shutterstock

Si elle est illégale, cela n’empêche pas son existence ! La liste noire de locataires mauvais payeurs fait le buzz sur les réseaux sociaux !

Impayés, retards de loyers… Gare à cette liste noire des locataires mauvais payeurs qui circule sur les réseaux sociaux

«Ras-le-bol des loyers impayés !», rapporte le journal Le Figaro, les propriétaires se sont en effet organisés de façon à lutter eux-même contre les mauvais payeurs.

Des loyers impayés qui s’enchaînent, c’est le cauchemar de tous propriétaires. Et pour cause, c’est un manque à gagner pour le bailleur qui fait souvent face à un crédit à rembourser pour leurs investissements.

Marre de subir, les propriétaires tentent d’y rémedier par leurs propres moyens et ce, qui à être dans l’illégalité.

Une liste noire des locataires mauvais payeurs circulerait entre les propriétaires, sur les réseaux sociaux, « où des groupes de propriétaires se sont formés », révèle le magazine économique Capital.

Sur Facebook, des noms sont directement divulgués en commentaire ou par le biais d’une publication. Il existerait même un fichier personnel que les bailleurs peuvent diffuser sur demande, par message privé.

« C’est de l’entraide » !

« J’en ai assez d’attendre que les pouvoirs publics agissent plus fermement contre les locataires mauvais payeurs », confiait l’un des propriétaires de biens immobiliers en France au Figaro.

« C’est de l’entraide, pas de la délation« , ajoute un autre.

Certains professionnels de l’immobilier sont tentés de partager des informations entre agents, allant même parfois jusqu’à se renseigner sur les mauvais payeurs potentiels au sein de ces groupes.

« Il y a des listes noires, bien sûr ! Des locataires qui sont black listés... On s’échange les informations entre nous (professionnels de l’immobilier). Et on a plein de groupes effectivement qui nous permettent de vérifier. »

Une pratique interdite…

Comme rappelé dans les colonnes du magazine, cette pratique n’est pas autorisée par la loi.

Il est dans le collimateur de la commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) et de la modération des réseaux sociaux.

Facebook a même laissé entendre en venir à la suppression des comptes qui se mettraient à diffuser ces noms.

Le problème avec cette fameuse liste, c’est qu’elle peut ne pas tenir compte des difficultés financières survenues à l’improviste et conduisant certains des locataires de bonne foi à accumuler des impayés.

Ces locataires « clairement mal intentionnés »

Mais il est vrai aussi que d’autres locataires « sont clairement mal intentionnés et refusent de quitter le logement, malgré un avis d’expulsion prononcé par la justice », précise le journal Le Figaro.

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