Voici quels sont les critères et l’astuce à connaître pour choisir une bonne huile d’olive. Vous ne risquerez plus d’être trompés durant vos courses. On vous aide à y voir plus clair.
Ces mentions obligatoires pour qualifier l’huile d’olive
Les Français raffolent de l’huile d’olive. La preuve : ils en consomment jusqu’à 110 000 tonnes annuellement. Pour répondre à cette demande croissante, souligne la DGCCRF, des fraudes de toutes sortes sont observées au niveau des appellations et de l’étiquetage de ce liquide précieux.
Comme souligné sur le site du Ministère de l’Économie, « certaines mentions sont obligatoires pour qualifier le produit commercialisé, à savoir celle relative à la qualité de l’huile (« vierge extra », « vierge », etc.) et celle relative à l’origine de l’huile (lieu de récolte et d’extraction) ». Mais faut-il faire attention de ne pas tomber dans les arnaques.
Souvent, la multitude d’informations sur les bouteilles d’huile n’est d’aucune aide pour le consommateur pour choisir la meilleure huile olive.
Recommandations pratiques de la DGCCRF
Trois appellations permettent de déterminer la qualité d’une huile d’olive : l’huile d’olive « vierge extra » (HOVE), l’huile d’olive « vierge » (HOV), l’huile de grignons d’olive. Il y a aussi « l’huile d’olive courante sans mentions HOVE ou HOV composée d’huiles d’olive raffinées et d’huile d’olive vierge ».
Si vous voyez « d’autres appellations qui sortent de ce cadre : « qualité or », « huile de caractère », « naturellement sans gluten » etc. Ces mentions sont considérées comme trompeuses de la part de la DGCCRF en ce qu’elles prêtent au produit des qualités qui ne sont pas définies par des normes précises contrairement aux appellations réglementaires », prévient le site gouvernemental.
Pour reconnaître une huile d’olive française, cherchez « la mention d’une des huit appellations d’origine protégée (AOP) et contrôlée (AOC) françaises, le label « huile d’olive de France » et les deux mots « origine France », explique au Parisien, Laurent Bélorgey, président de France Olive, l’interprofession française de l’olive.
Pour votre information, découvrez ci-après les sept AOP françaises en huile d’olive afin de la choisir correctement :
- huile d’olive de Nyons,
- huile d’olive de la vallée des Baux-de-Provence,
- huile d’olive d’Aix-en-Provence,
- huile d’olive de Haute-Provence,
- huile d’olive de Nice,
- huile de Corse (Oliu di Corsica),
- huile d’olive de Nîmes.
Huile d’olive : l’astuce ULTIME pour ne plus se faire arnaquer (et bien la choisir)
La qualité de l’huile d’olive est également relative à son niveau d’acidité, soit à la quantité d’acides gras libres exprimée en pourcentage d’acide oléique. Elle ne doit pas dépasser 0,8 % d’acidité.
Une huile dite extra-vierge ne devra pas aller au-delà de 2 %. Optez toujours pour une huile d’olive ayant l’acidité la plus basse possible.
Un taux d’acidité élevé révèle une dégradation de l’huile. Cela peut être dû à l’utilisation d’olives de mauvaise qualité durant la production, mais aussi à de mauvaises conditions de conservation.
Les meilleurs contenants pour l’huile d’olive sont ceux qui la protègent de la lumière : le verre foncé est idéal, tout comme l’acier inoxydable. Voilà combien vous pouvez bien choisir votre huile d’olive.