Fuyez si vous voyez ces tatouages sur quelqu’un…

La rédaction
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Fuyez si vous voyez ces tatouages sur quelquun...
Fuyez si vous voyez ces tatouages sur quelqu’un...!-© iStock

Les tatouages continuent d’attirer un très large public qui transcende les générations. Pour certains, ils revêtent une simple valeur esthétique, tandis que d’autres les lient à leur identité ou à des convictions politique et religieuse. Pour certains groupes, ces motifs graphiques sont utilisés pour transmettre des messages très spécifiques.

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Le tatouage associé à un rite de passage…

Selon une enquête IFOP publiée en 2018, un peu plus de 18 % des Français portent des tatouages, représentant approximativement un jeune âgé de 25 à 34 ans sur trois.

En France et dans bien des régions du monde, beaucoup leur prêtent un ornement corporel dont le graphisme varie selon les différences culturelles et l’appartenance sociale.

Mais au delà de ce côté esthétique, le passage à l’acte de se faire tatouer tente de répondre à un besoin profond qu’à chaque être humain e se tourner vers la spiritualité.

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Considéré en effet comme un rite de passage, « certains pratiquants de spiritualités contemporaines utilisent le tatouage comme un outil d’expression de soi, y compris de sa spiritualité », explique l’anthropologue spécialisé dans la créativité rituelle à l’université du Québec (Montréal), Nicolas Boissière.

« Ce sont des rites qui ne font sens que dans les trajectoires personnelles des individus, même si ces rites peuvent être vécus par un très grand nombre de personnes », ajoutait l’enseignant dans les colonnes du Monde.

Le tatouage associé à la créativité…

Selon cette jeune Israélienne de 32 ans, connue du grand public sous le pseudonyme Instagram « Shir (@shirdd)« , le tatouage revêt un aspect spirituel et lui sert de moyen pour se connecter à sa créativité. Se définissant comme une « polyartiste », son premier tatoo est « create« , une inscription en anglais dessinée sur la face interne du poignet.

Si le tatouage est plébiscité par des personnalités mondiales telles que des artistes de divers genres musicaux ou des sportifs de toutes disciplines, il prend une toute autre signification dans le milieu carcéral.

Le tatouage en milieu carcéral est similaire à un CV

Souvent utilisés pour signaler une appartenance à un groupe particulier ou pour marquer tout simplement son territoire, les tatouages peuvent également constituer une sorte de curriculum vitae (CV) pour le détenu averti.

En effet, déchiffrer ces marques corporelles peut révéler des informations telles que la durée d’incarcération, voire le passif criminel du prisonnier. Des symboles qui deviennent de véritables marqueurs d’identité pour chaque détenu.

« Au premier regard, ces tatouages peuvent passer pour de vulgaires marques décoratives. Aux yeux des initiés, ils sont une véritable carte d’identité », confirmaient Jérôme Pierrat et Eric Guillon, auteurs du célèbre ouvrage dédié aux tatouages des détenus, intitulé « Mauvais Garçons », dans les colonnes de Médiapart.

Voici quelques exemples de tatouages répertoriés par de nombreux gents pénitentiaires ainsi que des grands spécialistes en criminologie des gangs.

Tatouage de larmes sous l’œil, la dague qui transperce le cou…

Généralement, le tatouage en larmes peut signifier de différente manière selon le nombre et le graphisme lui-même.

  • Une larme vide traduit un passage court out long en milieu carcéral ou meurtre de sang froid et sans aucuns regrets ;
  • Une larme pleine symbolise la perte d’un proche ou encore un chagrin d’amour très profond
  • Deux gouttes de larmes pleines informe sur le décès d’une proche déjà vengé
  • Trois gouttes de larmes pleines sont égales à tueur à gage

Le tatouage de la dague qui transperce le cou

Chez un détenu, quelle que soit son apparence physique, ce tatouage représentant une dague russe transperçant le cou est extrêmement effrayant.

Ce symbolisme indique très clairement que le tatoué fait partie des criminels les plus dangereux de la prison, ayant déjà commis un meurtre en détention et n’hésitant pas à récidiver pour verser de nouveau le sang.

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