Le nombre des victimes d’un faux diagnostic de DPE augmente de jour en jour ! Conseils pour ne pas tomber dans le panneau et « être sûr de son DPE ». On vous décrypte tout à travers les prochaines lignes de ce nouvel article.
Les fraudes au DPE explosent
En effet, des vérifications s’imposent pour s’assurer « que le diagnostic a été réalisé en bonne et due forme en cas d’achat ou de location d’un appartement« , recommande Le Parisien qui alerte sur l’explosion des fraudes au DPE.
Si les victimes ne cessent d’augmenter, c’est parce que les propriétaires se donnent tous les moyens « pour rendre leur passoire thermique vertueuse sur le papier ».
La nouvelle règle…
Rappelons que depuis janvier 2023, la note de diagnostic de performance énergétique d’un bien immobilier est devenue capitale puisqu’il est aujourd’hui « interdit de louer des logements consommant plus de 450 kWh/m2 par an, dits « G + » ».
« En 2025, rapporte Le Parisien, c’est l’ensemble des biens classés G qui ne pourra plus être proposé sur le marché locatif« . Ceux en F emboîtent le pas à compter de 2028. Et ceux en E, à partir de 2034.
« C’était devenu un enfer » !
« C’est une mesure qui a créé un monstre. », déplore-t-on dans les colonnes du quotidien francilien. Et pour cause : « de plus en plus de diagnostiqueurs énergétiques de longue date » en font successivement les frais durant ces derniers mois.
« On voit arriver plein de jeunes qui cassent les prix et font n’importe quoi pour contenter les propriétaires ou les agents immobiliers. C’était devenu un enfer, un repaire d’escrocs. Nos assurances devenaient de plus en plus chères vu que les diagnostics bidons commencent à être attaqués. », vocifère l’un d’eux, qui vient justement de quitter la profession.
Fraude au DPE : comment ne pas tomber dans le piège des faux diagnostics ?
Pour cela, tout locataire a intérêt de passer au crible le DPE du logement qu’il compte prendre. Idem pour les propriétaires qui achètent un bien immobilier.
Les professionnels recommandent, dans ce sens, de « réaliser un nouveau diagnostic énergétique » afin de « le confronter au précédent ».
« Le moindre problème sur le DPE initial doit faire l’objet d’un signalement ou d’un dépôt de plainte, pour que les mentalités changent et que les escrocs, du propriétaire au diagnostiqueur, soient condamnés », souligne Yannick Ainouche président de la chambre des diagnostiqueurs FNAIM.
Assurez-vous que l’expert soit « affilié à un organisme certificateur ». Il faut également que « le document dispose d’un numéro d’enregistrement à l’Ademe et d’un QR code ».
On doit pouvoir y voir tout « le détail de la consommation correspondant à chaque pièce du logement » ( modèle des radiateurs, taille du chauffe-eau, épaisseur et surface des vitres, nature du mur, type d’isolation, etc.)
« On peut aussi taper le nom du diagnostiqueur ou du gérant de la société sur Internet pour vérifier s’il n’a pas déjà des liquidations judiciaires en cours, ou plusieurs entreprises », recommande Me Valentin Simonnet, spécialisé dans l’immobilier.
En cas de doute, « appeler l’assurance du diagnostiqueur, pour être sûr qu’elle existe et qu’il est bien assuré ».