Flashé à 255 km/h, le conducteur d’une Audi RS6 a récupéré son permis de conduire sans payer le moindre centime

La rédaction
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C’est une situation qui arrive souvent sur les autoroutes. Un conducteur qui reçoit une prune pour non-respect de la limite de vitesse autorisée ( et ce,  bien qu’il ait déjà une marge technique de tolérance, NDLR). Cela n’empêche pas les autres de se laisser aller. Flashé à 255 km/h en Audi RS6, cet automobiliste réussit à annuler sa maxi-sanction de 845 euros et récupère son permis qui aurait dû être suspendu pendant une durée de 12 mois. L’équipe rédactionnelle de CafeBagdad vous rapporte tout dans les prochaines lignes de ce nouvel article.

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Flashé à 255 km/h, le conducteur d’une Audi RS6 a récupéré son permis de conduire sans payer le moindre centime

Il a été pris en train de rouler à une vitesse de 255 km/h dans un tronçon où la limite autorisée n’était que de 130.

Assisté de son avocat, Maître Gabriele Pipicelli de Verbania, l’automobiliste avait fait appel auprès de la préfecture de Novare pour faire annuler ses sanctions.

C’est sur l’autoroute A26 Voltri/Sempione dans la municipalité de Sillavengo (Novara) que celui-ci avait été pincé, grâce à du matériel Trutam.

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Et à la grande surprise, son procès-verbal a fait l’objet d’une annulation. Cela lui a permis d’échapper à l’amende administrative s’élevant à 845 euros, ainsi qu’au retrait de son permis de conduire.

Si le préfet a accepté de tout annuler, c’est parce qu’après vérification du dispositif de détection de la vitesse du véhicule, les services de l’État ont constaté que celui n’était pas homologué.

Comment est-il parvenu à faire annuler toutes ses sanctions ?

Grâce à un arrêt récent de la Cour suprême, Maître Pipicelli a pu faire annuler l’amende de son client. En effet, le radar utilisé n’était pas suffisamment certifié pour être valable.

« L’appel a été proposé dans le sillage de la jurisprudence de la Cour suprême, aujourd’hui prédominante, qui observe bien qu’un appareil simplement « approuvé » ne doit pas être considéré comme « approuvé » et que seules les mesures effectuées avec ce dernier sont légitimes. Le préfet de Novare n’a pas pu s’empêcher de constater que dans ce cas le dispositif utilisé par la police de la circulation n’a été que « homologué », annulant ainsi le procès-verbal et donc toutes les sanctions afférentes », détaille l’avocat Pipicelli, comme relayé dans les colonnes du Corriere Torino.

Les faits avaient eu lieu dans le Piémont, en mai dernier. Un grand soulagement pour l’automobiliste concerné ! Malheureusement, tous les automobilistes ne bénéficient pas toujours d’une telle chance dans ce type d’affaire.

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