La prime transitoire de solidarité versée par France Travail (ex Pôle Emploi) prend fin pour certains Français. Qui sont-ils ? Découvrez plus de détails dans les prochaines lignes de ce nouvel article.
Fin de l’allocation transitoire de solidarité (ATS), les Français concernés
Cette allocation transitoire de solidarité était versée aux demandeurs d’emploi nés en 1954 ou 1955, âgés de 60 ans ou plus( depuis 2017, l’âge minimum pour partir à la retraite est de 62 ans), n’ayant plus droit à des prestations et ne pouvant pas encore prendre leur retraite.
La mesure entend « répondre aux situations individuelles les plus difficiles ». Son montant était de 312 euros par mois.
La prime cesse d’être versée à la date d’effet de la retraite ou au plus tard lorsque l’assuré a atteint l’âge légal de la retraite.
Depuis le 31 décembre 2017, la prime transitoire de solidarité n’est plus accordée. Ses bénéficiaires pouvaient la recevoir jusqu’à leur départ à la retraite, sous conditions d’âge, de durée d’assurance et de perception d’allocations.
Comme précisé plus haut, seule la génération née en 1954 et en 1955 pouvait toucher l’allocation transitoire de solidarité. À cela s’ajoutaient d’autres critères comme le fait de percevoir l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou le revenu de solidarité active (RSA).
Conditions à remplir.
Il faut également avoir touché « entre 2011 et 2014 l’allocation d’aide de retour à l’emploi (ARE), l’allocation spécifique de reclassement ou encore l’allocation de sécurisation professionnelle (ASP) » et en parallèle, « avoir épuisé les droits ».
Les conditions d’âge variaient entre 61 ans et 7 mois pour la génération 1954 et entre 60 et 62 ans pour ceux nés en 1955.
De plus, il était nécessaire d’avoir cotisé au moins 165 trimestres (soit 41 ans et 3 mois) pour la génération 1954 ou 166 trimestres pour les assurés nés en 1955.
En fin de compte, seuls quelques assurés ont pu bénéficier de la PTS. « Plus de 38 000 personnes seraient concernées par cette nouvelle mesure », peut-on lire sur le site.
Deux formes d’ATS.
Depuis le 1er janvier 2011, l’ATS remplace l’allocation équivalent retraite (AER). Elle existe sous forme d’ATS de remplacement ou bien d’ATS de complément selon la situation du demandeur.
Pour percevoir l’allocation de solidarité spécifique, la durée d’assurance fixée précédemment devait être atteinte pile au moment où les droits de l’assuré à l’une des allocations prenaient fin, explique le site previssima.fr.
Le bonus de 300 euros pour les chômeurs de 60 ans et plus.
Pour accompagner les demandeurs d’emploi, d’autres coups de pouces ont été mis en place, à savoir le bonus de 300 euros pour les seniors pour les chômeurs de 60 ans et plus qui ne peuvent prétendre à l’ATS.