Toutes les familles sont concernées, allocataires ou pas. Depuis le 1er juin dernier, la Caf accompagne désormais « les parents en vue de prévenir les situations d’épuisement parental ». Cette intervention « s’inscrit dans les objectifs de la Convention d’objectifs et de gestion 2023-2027 », précise le site de la CAF. La rédaction vous en dit plus à travers les prochaines lignes de ce nouvel article.
Mais qu’est-ce que l’épuisement parental ?
« Les interventions doivent se faire en prévention » de ce symptôme afin d' »éviter que la situation ne se dégrade ».
« L’épuisement parental, définit l’organisme public, est la première phase du burn-out. Les parents ont le sentiment d’être vidés et “au bout du rouleau” ».
Il peut soit « se manifester au niveau émotionnel (sentiment de ne plus en pouvoir), soit cognitif (impression de ne plus arriver à réfléchir correctement) et/ou physique (grande fatigue) ».
En quoi consiste cette nouvelle aide de la Caisse d’allocations familiales ?
C’est la Caisse d’Allocations familiales qui assure le financement de ce service d’aide et d’accompagnement à domicile des familles victimes d’épuisement parental.
Cette aide s’ouvre à toutes les familles « assumant la charge d’au moins un enfant âgé de moins de 18 ans ».
« Les interventions d’aide et accompagnement à domicile doivent être réalisées par des techniciens en intervention sociale et familiale (TISF). Un accompagnant éducatif et social (AES) peut intervenir en complémentarité avec le TISF si la situation le nécessite sur une temporalité qui peut être différente« , est-il indiqué sur le site de la CAF.
Pour combien de temps ?
Aucune limite d’heures n’est fixée pour les aides à domicile. Le temps d’intervention se limite, quant à elle, à « un maximum de 100 heures pour les AES ».
« Les familles doivent obligatoirement être suivies et orientées par un professionnel, issu des secteurs du médico-social, de la petite enfance, de l’accompagnement à la parentalité ou de l’animation sociale ».
Comme souligné par la Caf, « le temps d’absence du parent peut être porté à 50 %« . L’objectif est « de permettre au parent de souffler, de retrouver du temps pour lui, en dehors de l’intervention ».
Durant le temps de présence du parent, l’intervenant à domicile peut aider le parent à « la mise en œuvre d’actions correctives pour trouver une nouvelle organisation, retrouver des moments de plaisirs partagés avec les enfants ».
Une nouveauté prévue dès octobre prochain…
D’ici octobre prochain, « une vidéo d’accompagnement et un outil d’évaluation seront mis à disposition des SAAD » en vue de les « soutenir et de les guider dans la mise en place de ce nouveau motif dans l’espace Professionnels de caf.fr »