Les appels de démarchage téléphonique ne cessent de se multiplier. Une nouvelle étude de l’UFC-Que Choisir révèle que les démarcheurs « ciblent de plus en plus les smartphones ».
72% des Français victimes de démarchage téléphonique
« On parle de démarchage téléphonique abusif lorsque vous recevez des appels téléphoniques commerciaux non désirés », précise le site service-public.fr. Par exemple, une entreprise vous appelle pour vous vendre un abonnement téléphonique ».
« 3/4 des Français (72%) sont victimes de démarchage sur leur mobile chaque semaine », dévoile un sondage de l’Observatoire de la consommation de l’UFC-Que Choisir. « 38% sont (harcelés) tous les jours ».
Encadrement strict de la pratique.
Malgré un encadrement plus strict du démarchage commercial dans certains secteurs d’activité (assurance et rénovation) ou l’interdiction de prospection téléphonique depuis certains numéros, rien n’a réellement changé.
En effet, rappelle le site de l’administration française, « le démarchage téléphonique est autorisé uniquement du lundi au vendredi, de 10 heures à 13 heures et de 14 heures à 20 heures depuis le 1er mars 2023. Il est, en revanche, interdit le samedi, le dimanche et les jours fériés ».
En outre, « il est interdit à un même professionnel ou une personne qui agit pour son compte de vous démarcher ou de tenter de vous démarcher téléphoniquement plus de 4 fois au cours d’une période de 30 jours calendaires ».
« Si vous refusez le démarchage au premier appel, le professionnel a l’obligation de ne plus vous contacter durant une période d’au moins 60 jours à partir de votre refus. »
« Une législation beaucoup plus concrète pour stopper tout ça »
« Cela embête tout le monde, il serait temps d’avoir une législation beaucoup plus concrète ou utiliser des techniques qui vont permettre de stopper tout ça« , commente Grégory Caret, directeur de l’Observatoire de la consommation chez l’association de défense des consommateurs.
Démarchage téléphonique : une seule question pour les faire cesser !
Au début de chaque appel téléphonique, votre interlocuteur doit obligatoirement vous donner son « identité ou l’identité de la personne pour le compte de laquelle il appelle ».
En outre, il se doit de souligner la « nature commerciale de son appel » de façon « claire, précise et compréhensible ».
À défaut de ces indications, le professionnel peut se voir infliger « une amende pouvant atteindre 15 000 € ».
Pour stopper net les démarcheurs, posez cette question simple à votre interlocuteur. Mais avant, laissez-le tout d’abord vous présenter son offre, puis c’est à vous de jouer : « comment avez-vous obtenu mon numéro de téléphone ? ». Ils n’y verront que du feu ! L’appel sera d’emblée écourté.
« Le numéro de téléphone du professionnel doit également s’afficher sous peine de se voir exposer à une amende pouvant aller jusqu’à 375 000 € », peut-on lire sur service-public.fr.