Déclaré mort par erreur, il est licencié pour cette incroyable raison

Déclaré mort par erreur, il est licencié pour cette incroyable raison

La rédaction
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Déclaré mort par erreur, il est licencié pour cette incroyable raison !-© iStock

Un terrible choc pour ce père de famille, qui devait rembourser son prêt et subvenir aux besoins de sa famille. En voulant renouveler sa carte professionnelle, l’administration lui a appris, par courriel, que l’identité en question correspondait à celle d’un homme déjà décédé depuis plusieurs années. Incapable de fournir le justificatif exigé, son employeur l’a immédiatement licencié.

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Le comble d’une erreur administrative

Voilà le genre d’erreur qui peut détruire une vie. Si l’on dit que l’erreur est humaine et qu’elle peut être tolérée jusqu’à un certain point, selon les domaines dans lesquels on travaille, déclarer une personne bien vivante comme décédée est le comble.

C’est pourtant ce que vit actuellement Augusto Gomes, un habitant de Senlis, dans l’Oise, qui craint désormais de ne plus pouvoir poursuivre le remboursement de son prêt et subvenir aux besoins de sa famille.

Le Cnaps lui rappelle son « décès»

En effet, installé en France depuis 2002, ce père de famille, âgé aujourd’hui de 54 ans, a appris au tout début de cette année 2024 qu’il était, administrativement, décédé depuis 2016.

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Une note que le Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps) lui avait envoyée suite à sa demande de renouvellement de sa carte professionnelle.

Travaillant comme agent de sécurité, Augusto Gomes devait ainsi effectuer cette procédure tous les cinq ans.

Le père de famille perd son travail…

Incapable de justifier même son identité faute de carte de séjour valide, son licenciement, conformément aux règlements internes, est devenu inévitable au sein de l’entreprise où il travaillait.

« Dès lors que le Cnaps refuse la carte professionnelle d’un agent de sécurité, nous sommes contraints de mettre un terme à son contrat de travail », a expliqué très clairement le directeur de la société de sécurité dans les colonnes du Parisien.

La bataille contre l’administration…

Déboussolé, l’agent de sécurité ne s’est pourtant pas laissé faire et décide d’engager une bataille contre l’administration.

« J’ai tout de suite envoyé à la préfecture une soixantaine de documents, bulletins de salaire, avis d’imposition pour justifier de mon identité et prouver que j’étais bien vivant », a-t-il raconté, comme le rapporte la même source.

« Quand j’ai vu que je n’avais pas de réponse à mes nombreux courriers, j’ai décidé d’en parler », a-t-il poursuivi, ajoutant : « Je veux juste retrouver mon travail ».

Ce n’est que le lundi 19 août dernier qu’Augusto Gomes a été reçu par les autorités compétentes pour régulariser sa situation.

« Si le Cnaps réexamine sa situation, nous le reprendrons sans problème », a indiqué son employeur, selon Le Parisien.

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