De nombreux automobilistes se font avoir par cette arnaque qui a le vent en poupe

De nombreux automobilistes se font avoir par cette arnaque qui a le vent en poupe

La rédaction
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Durée de lecture : 4 minutes
De nombreux automobilistes se font avoir par cette arnaque qui a le vent en poupe !-© iStock

Les victimes de cette nouvelle arnaque qui cible les automobilistes risquent gros ! La note est aussi salée qu’alléchante ! Méfiez-vous !

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De nombreux automobilistes se font avoir par cette arnaque qui a le vent en poupe

Beaucoup tombent facilement dans le panneau entre les propositions de chèques-cadeaux, les offres de remboursement de franchise et autres.

Pour l’heure, de nombreux automobilistes font les frais du démarchage téléphonique sans scrupules.

En effet, comme rapporté par nos confrères de La Dépêche, « de plus en plus de sociétés ont tendance à se faire passer pour Carglass et à proposer des opérations vitrage aux clients ».

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La célèbre enseigne ne manque d’ailleurs pas de mettre en garde contre ces pratiques commerciales douteuses : « Pour éviter ces pratiques illicites, soyez vigilants ».

« Aucune réglementation ne vous oblige de le changer s’il n’est pas cassé. »

« Votre pare-brise ne dispose pas de date de validité limitée et aucune réglementation ne vous impose de le changer s’il n’est pas cassé. », abonde également une compagnie d’assurances.

De nos jours, bon nombre de sociétés proposent de remplacer votre pare-brise, sans qu’il soit abîmé. Pour vous convaincre, elles ne manquent pas de proposer la franchise ou même un voyage gratuit.

Pourquoi les assureurs jouent le jeu ?

Pour augmenter leurs marges bénéficiaires, les carrossiers n’hésitent pas à exagérer l’importance des dommages causés par les bris de glace. De leur côté, les assureurs ont tendance à tolérer la pratique.

Pour les assureurs, il faut savoir qu’un sinistre auto, même mineur, représentait une procédure administrative généralement complexe.

Il leur est donc plus simple d’accepter la déclaration d’un sinistre plus important, même si cela ne correspondait pas toujours à la réalité des dommages.

« Il peut traîner des pieds, demander une expertise mais, in fine, il sera obligé de rembourser« , explique Jean-Pierre Peyrat de Mobilians, l’ex Conseil national des professions de l’automobile.

Résultat : « Il se rembourse plus de pare-brise qu’il ne s’en fabrique ». « La loi Hamon en 2014 et la loi sur les cessions de créances en 2016 ont fait beaucoup de mal en imposant le libre choix des réparateurs« , déplore encore Jean-Pierre Peyrat.

« Des personnes se sont aperçues qu’elles pouvaient monter des centres de réparation économiquement très juteux. », ajoute-t-il.

Un système de contrôle pour y remédier…

Les réseaux de réparateurs optent aujourd’hui pour « des pare-brise de moins bonne qualité » pour leur fabrication « à bas coût ».

« Un client préfère avoir un cadeau quitte à avoir un pare-brise défectueux », regrette d’ailleurs un gérant toulousain de Carglass. C’est notamment le cas des jeunes étudiants.

« Des services spécialisés sont chargés de contrôler les factures émises par les professionnels et à l’avenir, l’Intelligence Artificielle sera un outil supplémentaire« , indique Stéphane Muller, membre du COMEX du Groupe Matmut, en charge des assurances dommages.

Jean-Pierre Peyrat recommande de solliciter les réseaux agréés profitant d’accords-cadres avec les compagnies d’assurances.

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