Des dizaines de milliers de Français victimes de l’arnaque au faux courtier pour un préjudice de plus d’un milliard d’euros. Découvrez comment l’éviter.
26 000 euros de préjudice pour ce jeune couple
La vigilance est de mise pour ne pas risquer de voir ses économies de toute une vie partir en fumées ! Dans le Nord par exemple, rapporte La Voix du Nord, un jeune couple roncquois a perdu son apport personnel s’élevant à 26.000 euros.
« Je suis contactée par un monsieur qui se présente comme un conseiller HelloBank et me fait une première offre. Un taux de 2,2 %, en dessous du marché », raconte la mère de la victime. Cette dernière accompagnait en effet sa fille victoria et Romain, 27 et 29 ans, dans leurs démarches pour tenter de trouver les meilleures conditions de prêt pour l’achat de leur maison.
De plus en plus de Français sollicitent les services d’un courtier avec la hausse des taux d’intérêt
« Avec la remontée importante des taux d’intérêt depuis deux ans« , les acheteurs ont pris le réflexe de passer par un courtier en vue de « négocier la meilleure formule« , notamment en cas d’un rachat de crédit.
Les escrocs ont bien sûr profité de l’occasion pour se faire des victimes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça leur rapporte !
Des dizaines de milliers de victimes
Comme rapporté dans les colonnes de tf1info, le préjudice de l’arnaque au faux courtier dépasse plus d’un milliard d’euros.
Ce type de pratique a déjà fait plusieurs dizaines de milliers de victimes en France comme alerté par le président du courtier en ligne Meilleurtaux, dans sa missive envoyée en mars dernier au ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, et à la secrétaire générale de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (APCR), Nathalie Aufauvre.
Guillaume Autier réclamait « un nouvel arsenal législatif » pour lutter contre cette arnaque.
Ces faux courtiers se font généralement passer « pour les associés d’une entreprise connue, ou pour des conseillers recommandés par la banque de leur victime », explique l’équipe de la Une.
« La mise en scène étant particulièrement soignée », les victimes n’y voient malheureusement que du feu.
D’autres passent par « des bannières publicitaires » s’affichant « sur des sites de confiance, avec des questionnaires, des devis en ligne ou des simulateurs de crédit ».
L’objectif, précise tf1info, est de pouvoir accumuler les informations concernant leur victime. Voilà d’ailleurs qui permet à ces escrocs de se prendre pour un soi-disant professionnel recommandé par leur banquier.
D’autres misent sur des sites frauduleux ressemblant à s’y méprendre aux codes de banque ou services de courtage connus. Ils arrivent
même à « déguiser » leur numéro de téléphone.
Crédit immobilier : l’escroquerie au faux courtier de plus en plus fréquente, conseils pour s’en prémunir
Redoublez de prudence face à « des taux largement en dessous du marché ». Avant de vous y lancer, demandez toujours un second avis, auprès de votre établissement bancaire par exemple.
Lorsqu’un courtier entre en contact avec vous, assurez-vous directement auprès de l’entité qu’il prétend représenter ou avoir été recommandé. Il ne faut surtout pas « passer par les liens ou numéros fournis par le courtier ».
Vérifiez si le courtier est inscrit sur le registre de l’Orias, que vous pouvez consulter en ligne.
Une liste noire est disponible sur le site de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).