Cette arnaque toute bête qui lui a permis de voler 35000 euros d'essence

Cette arnaque toute bête qui lui a permis de voler 35000 euros d’essence

La rédaction
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Durée de lecture : 5 minutes
Cette arnaque toute bête qui lui a permis de voler 35000 euros d'essence !-© Shutterstock

Une façon incroyablement simple pour se procurer de « l’argent facile ». Voici l’arnaque qui a permis à ce couple de dérober 35 000 € d’essence. L’équipe rédactionnelle de cafebabel.fr vous raconte tout dans les prochaines lignes de ce nouvel article.

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Des arnaques de tous genres…

C’est encore du jamais vu ! Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette escroquerie bien particulière s’est avérée bien payante. Mais malheureusement pour le couple, un homme de 41 ans, et son ancienne compagne de 32 ans, cela les a conduits à comparaître devant le tribunal correctionnel de Caen (Calvados) le 14 novembre dernier pour être jugés.

Dans le contexte actuel de forte inflation, certaines personnes n’hésitent pas à monter des arnaques de toutes pièces si cela leur permet de remplir leurs poches.

Récemment, notre rédaction vous a rapporté le cas d’une quadragénaire qui a dérobé tout un chariot sans rien payer à la caisse, alors qu’elle était accompagnée de sa fille de 14 ans.

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D’autres incidents similaires se produisent également, comme celui de deux sœurs qui se sont servies copieusement dans un hypermarché Carrefour de Thionville (Moselle), profitant de leur sœur qui travaillait à la caisse.

Une fois à la caisse occupée par leur sœur, celles-ci ont bénéficié d’une ristourne plutôt attractive. Leurs chariots totalisant la somme de 2.900,75 euros, ne leur coûteront au final qu’une trentaine d’euros.

Cette arnaque toute bête qui lui a permis de voler 35000 euros d’essence

Un autre profite de la hausse du prix de l’essence pour s’enrichir en « revendant du carburant illégalement à prix cassé ». Ce dernier se servait de la carte essence de son employeur, comme relaté dans les colonnes du portail actu.fr.

Comme dévoilé dans les colonnes du journal Le Figaro, « les tarifs à la pompe demeurent à des niveaux élevés – malgré une décrue liée aux opérations «à prix coûtant» menées par la grande distribution ».

« Ces prix hauts interviennent dans un contexte économiquement très tendu, avec une inflation à 4% sur l’année en octobre »

Cette escroquerie a été mise en place par un homme qui travaille comme livreur dans une entreprise de transport à Grentheville, à l’est de Caen.

« J’ai gardé cette carte par mégarde ».

En effet, les cartes Total sont normalement attribuées à des chauffeurs spécifiques. Mais, celle que ce quadragénaire utilise pour ses livraisons est partagée par de nombreuses personnes à titre de dépannage.

Cela explique pourquoi la société ne s’en rend pas compte immédiatement lorsqu’il quitte son emploi tout en conservant la carte. À l’audience, le prévenu s’est justifié en affirmant avoir « gardé cette carte par mégarde ».

Après avoir fait le plein de son véhicule, l’homme de 41 ans a eu la folle idée « d’en faire profiter les autres ». Pour cela, il a fait appel à Lydia, son ex-compagne, qui aurait prétendu être employée par une entreprise autorisée à utiliser ce moyen de paiement.

« Elle n’avait qu’à chercher des gens intéressés par du carburant à un prix abordable.», expliquait le prévenu durant l’audience. Les automobilistes ne se faisaient pas prier ! Le préjudice est estimé à plus de 35 000 €.

La supercherie a finalement été dévoilée, et la condamnation est prononcée à l’encontre du couple !

Une arnaque bien rôdée qui a finalement été découverte au grand jour grâce à la vidéo surveillance de la station Total où l’on pouvait visionner les véhicules de la société qui venaient s’approvisionner. C’est ce qui met un terme à cette escroquerie.

Le mardi 14 novembre 2023, le livreur âgé de 41 ans a été jugé et condamné à une peine de 100 jours-amende à 5 euros. Quant à Lydia, elle a écopé de 105 heures de travaux d’intérêt général, à effectuer dans les 18 mois. En cas de non-respect de cette obligation, elle risque deux mois de prison ferme.

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