Les arnaqueurs ne prennent jamais de repos. La preuve ? Des nouvelles formes d’escroqueries de la carte bancaire sévissent actuellement dans le pays… Plus de détails à travers nos prochaines lignes.
Ces nouvelles formes d’arnaques à la carte bancaire en France.
En règle générale, la découverte d’une fraude sur un compte bancaire survient au moment où son titulaire consulte ses relevés bancaires. Ces arnaques n’épargnent personne, et même les plus avertis, rapporte franceinfo.
« Par le numéro de téléphone, j’ai vérifié que c’était bien le service des fraudes. Je n’avais aucun doute », témoigne Cécile Aivazis.
La comptable dans une société d’informatique à Paris a perdu 6 827 euros en un rien de temps. L’escroc lui apprend que des retraits suspects ont eu lieu sur son compte.
En mai dernier, la Banque de France a révélé que « plus de 3,5 millions d’arnaques bancaires ont été recensées en six mois. »
Les méthodes des aigrefins sont nombreuses, comme l’énumère actu.fr :
- Des faux conseillers bancaires (ou spoofing, escroquerie qui vise à se faire passer pour une banque pour obtenir des codes d’accès confidentiels),
- Hameçonnages ou tentative de phishing.
Par phishing, comprenez une arnaque qui consiste à envoyer des emails ou SMS malveillants dans le but d’inciter la victime à communiquer ses données personnelles en se faisant passer pour un tiers de confiance.
Comment fonctionne la tentative de phishing ?
Dans cette forme d’escroquerie, un e-mail ou un SMS contient des informations destinés à faire peur à la victime, la poussant à se rendre sur un site web et à prendre des mesures précipitées pour (soi-disant) éviter le pire. C’est à ce moment que l’arnaque prend forme.
Si la victime clique sur le lien contenu dans le message, elle est dirigée vers un site web qui imite l’apparence d’un site légitime.
À ce stade, le message vous amène à vous connecter en fournissant vos identifiants à savoir votre nom d’utilisateur ainsi que votre mot de passe.
Si l’utilisateur cède à cette demande et fait entrer ces informations, elles sont transmises aux escrocs. Ces derniers peuvent ensuite les utiliser pour dérober des identités, accéder aux comptes bancaires ou aux informations de carte bancaire, voire vendre ces données personnelles sur le Darkweb.
Comment sait-on qu’on est victime de fraude à la CB ?
Pour être considéré comme une victime de fraude à la carte bancaire, trois conditions doivent être réunies :
- Les coordonnées de la carte bancaire ont été utilisées pour effectuer des achats en ligne.
- Le titulaire de la CB n’est pas à l’origine des débits.
- La carte bancaire est toujours en possession du titulaire.
Si votre carte est utilisée frauduleusement, vous n’êtes pas tenu pour responsable si la transaction a été « effectuée en détournant l’instrument de paiement ou les données qui y sont associées ».
Lorsque l’authentification forte n’a pas été effectuée, notamment pour les paiements en ligne de faible montant ou effectués en dehors de l’Union européenne, « les établissements bancaires sont invités à rembourser immédiatement les opérations contestées par leurs clients.« , Peut-on lire sur le portail actu.fr.
La Banque de France rappelle « qu’une authentification forte ne justifie pas un non-remboursement et nécessite d’analyser un ensemble de critères pour statuer si la transaction relève d’une négligence grave de l’utilisateur » et ce, sur 30 jours.
Recommandations de la Banque de France en cas d’opérations bancaires suspectes.
Si vous constatez un débit suspect sur votre compte bancaire tout en ayant toujours votre CB en votre possession, la première étape essentielle consiste à faire opposition à la carte.
Pour ce faire, vous pouvez contacter le serveur interbancaire au 0 892 705 705, disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 (il s’agit d’un numéro violet ou majoré, donc le coût d’un appel vers un numéro fixe, avec des frais de service, qu’il s’agisse d’un appel depuis un téléphone fixe ou mobile).
Alternativement, vous pouvez composer le numéro propre à votre banque, qui est généralement mentionné dans votre contrat bancaire, sur les reçus de retrait, ou à proximité des distributeurs automatiques de billets.
Pensez aussi à déclarer la fraude à la police ou au gendarmerie. Vous pouvez par ailleurs, faire un signalement en ligne via Perceval, ou déposer plainte dans un commissariat ou par courrier.