Partir à la retraite 2 ans plus tôt reste possible grâce à ces métiers ! Voici tout ce qu’il faut savoir pour bénéficier d’un départ anticipé.
Ces motifs donnant droit au départ à la retraite anticipée
Carrière longue, maladie professionnelle, accident du travail ou encore pénibilité… Plusieurs raisons peuvent en effet expliquer le départ à la retraite anticipée. Nous allons ici nous intéresser particulièrement au dernier cas, c’est-à-dire la retraite anticipée pour pénibilité de travail.
Ce dispositif bénéficie notamment aux salariés qui ont eu, tout au long de leur carrière professionnelle, des activités qualifiées de « pénibles ». Mais pour y avoir droit, il faut que ces périodes de pénibilités soient justifiées.
Pour pouvoir y prétendre, explique le gorupe AG2R LA MONDIALE sur son site web, « il faut avoir eu un accident du travail ou une maladie professionnelle conduisant à une incapacité permanente d’au moins 10%, dûment attestée médicalement, ou encore avoir obtenu un nombre minimum de points pénibilité sur son compte professionnel de prévention (C2P) ».
Comment fonctionne le système de pénibilité ?
La rédaction vous parlera ici de ces métiers privilégiés qui permettent de partir deux ans plus tôt grâce surtout aux « points accumulés sur le C2P».
À chaque fois qu’un travailleur s’expose à des facteurs de pénibilité au travail, son patron est tenu de le signaler auprès de l’Assurance retraite. Cela permet au principal intéressé d’accumuler des points sur un C2P.
Le système de points de pénibilité fonctionne par tranche de 10. De ce fait, tous les 10 points accumulés au titre de la pénibilité au travail ouvrent droit à un trimestre supplémentaire de cotisation retraite.
Ces trimestres supplémentaires sont pris en considération dans le calcul de la durée d’assurance tous régimes confondus, explique ag2rlamondiale.fr.
Ces métiers vous offrent la possibilité de partir à la retraite 2 ans avant l’âge légal
Quels sont donc ces métiers permettant de partir à la retraite 2 ans plus tôt ? On retrouve les chauffeurs routiers, les chauffeurs de taxi et agents de sécurité de nuits.
En raison des horaires éprouvants et du stress constant auxquels ils sont exposés, les infirmiers et aides-soignants font aussi partie du lot. C’est le cas de ceux qui exercent dans les services d’urgence ou des EHPAD.
De même, les ouvriers du BTP — exposés à des contraintes importantes ( interventions nocturnes, travail en environnements hyperbares (travaux sous-marins ou en tunnel) et divers risques professionnels (chutes de hauteur, accidents liés à l’utilisation d’engins de chantier ou l’exposition à des substances dangereuses ). Sans oublier les pompiers et les contrôleurs aériens.