L’inflation demeure sur quelques produits. Les négociations commerciales entre les distributeurs et leurs fournisseurs se sont finalement achevées sur une nouvelle hausse. Les consommateurs vont faire face à une hausse de prix de certains articles vendus en supermarché. L’équipe rédactionnelle de cafebabel.fr vous rapporte tout dans les prochaines lignes de ce nouvel article.
Mauvaise nouvelle pour Bruno Le Maire !
Cette hausse de prix attendue dans les rayons serait de l’ordre de « 2 % à 3 % » selon le délégué général de la FCD, Jacques Creyssel. Des informations plus détaillées seront communiquées dans les semaines à venir par l’Observatoire des négociations, supervisé par le médiateur.
La fin des discussions a eu lieu le 31 janvier dernier, soit « avec un mois d’avance par rapport aux années précédentes, à la demande du gouvernement et du Parlement », précise le journal Les Echos. Mais force est de constater que cela n’a pas eu l’effet escompté. Pas de déflation en vue. N’en déplaise au ministre de l’Economie, Bruno Le Maire.
« L’inflation alimentaire revient dans les eaux de l’inflation générale », indique Jacques Creyssel.
Ce supermarché très fréquenté augmente les prix de certains articles
Le PDG de Système U, Dominique Schelcher, a annoncé le 30 janvier 2024 sur « BFMTV » et « RMC » que les prix connaîtront « encore une hausse » dans certains secteurs alimentaires.
« Il y aura des baisses de prix dans des domaines où c’est possible, où la matière première a baissé », affirmait-il sans prendre le temps d’énumérer ces produits en question.
En revanche, il a aussi annoncé l’augmentation de prix des produits laitiers liée notamment à la hausse des coûts des matières premières agricoles. « On a accepté cette hausse, c’est la loi […] il y aura une répercussion », admet Dominique Schelcher.
« Le système de négociations est à bout de souffle(…) ça ne tient plus« .
« Le système actuel de négociations » (1 fois par an) « ne fonctionne pas« , répète le professionnel, « il est à bout de souffle, ne pas pouvoir s’adapter tout au long de l’année, ça ne tient plus ».
« Il faut multiplier les contrats tripartites dans le lait par exemple, suggère le PDG de Système U. Il faut que soient présents autour de la table, les industriels, les distributeurs et les agriculteurs et qu’on signe à trois », ajoute-t-il.
«Il faut que chacun assume sa part»
«Face aux défis posés par les agriculteurs, il faut que chacun joue son rôle et assume sa part à la résolution du problème»,poursuivait-il. Tous les industriels doivent «venir avec une vraie transparence». De plus, il devrait selon lui, avoir des «clauses d’indexation» des contrats passés avec les agriculteurs.