Durcissement des règles… Vous ne pouvez désormais plus emporter cet indispensable dans votre bagage cabine lors de vos voyages en avion ! CafeBagdad vous en dit plus à travers les prochaines lignes de cet article.
Ce produit incontournable du bagage cabine est désormais interdit en avion !
S’il avait – un temps- été suspendu, la règle des 100 ml pour les liquides en cabine a été réinstaurée par la Commission européenne depuis le 1er septembre 2024.
Mousses, déodorants et liquides en aérosols, gels douche, etc…. La quantité maximum de liquide autorisée en avion ne doit pas dépasser 100 millilitres. En outre, le contenant ne devra pas faire plus de 10 cl.
Pourquoi avoir instauré cette limitation de liquide ?
Mais d’où vient la règle des 100 ml ? Et pourquoi ? Cette restriction a été mise en place en 2006 par l’OACI ou Organisation de l’aviation civile internationale, après la découverte par la police britannique d’un projet d’attentats à l’explosif liquide.
Les terroristes avaient en effet caché le produit dans des cannettes de soda et les faisaient exploser en plein vol.
Ce qui change de nouveau durant vos contrôles de sécurité des aéroports
Grâce aux « nouveaux scanners de détection des explosifs (EDS Cabin) qu’ont acheté certains aéroports », précise un article du Monde, « les voyageurs qui prenaient l’avion n’avaient plus forcément besoin, en passant les contrôles de sécurité des aéroports, de sortir de leurs valises de cabine leurs ordinateurs ou tablettes en tout genre, ni leurs flacons de shampooing, parfum et autres tubes de crème ».
Au plus grand bonheur des voyageurs, « ils pouvaient même y transporter des contenants de toutes tailles, sans risquer de se les voir confisquer ou d’être obligés de mettre leur bagage en soute ».
Mais une fois de plus, les règles ont évolué. Bon nombre d’aéroports ont été contraints de revenir en arrière en raison d‘ »une difficulté technique sur ce type d’équipement », précise la DGAC.
Mais cette décision, assure la DGAC, « devrait avoir un caractère temporaire et non définitif », le temps que les scanners de norme C3 réussissent à améliorer leurs performances.
Une « remise en question de la confiance au système actuel de certification de l’UE »
« Ces aéroports avaient pris la décision d’investir et de déployer des scanners C3 en toute bonne foi, en se basant sur le fait que l’UE avait donné son feu vert à cet équipement sans aucune restriction. La décision d’imposer maintenant d’imposer d’importantes restrictions à leur utilisation remet en question la confiance que l’industrie peut accorder au système actuel de certification de l’UE«, déclare Olivier Jankovec, directeur général de l’ACI Europe.