Durant ses courses, elle glisse sur des spaghettis éparpillés chez Carrefour, en arrêt-maladie, la cliente se bat toujours pour son indemnisation. « L’assurance de l’enseigne ne la dédommage pas », témoigne-t-elle ce 12 décembre 2024, dans le podcast « Ça peut vous arriver » sur RTL, animé par Julien Courbet.
Carrefour : elle glisse sur des spaghettis pendant ses courses, la cliente en arrêt-maladie se bat pour son indemnisation
Les faits ont eu lieu en août dernier. Valérie ne s’attendait certainement pas vivre une telle mésaventure lorsqu’elle se rendait au supermarché ce jour-là. Alors que l’aide-soignante était en train de faire ses courses dans le rayon féculents, le drame est arrivé.
La cliente a été victime d’une grave chute. La faute aux spaghettis éparpillés au sol. « J’ai glissé, mon bras s’est pris dans les rayonnages, raconte l’auditrice. Ma tête a heurté le sol. La douleur était tellement forte, personne ne pouvait me toucher », se rappelle Valérie.
« Valérie se brise l’humérus, elle est placée en arrêt-maladie », apprend-on sur les ondes de RTL. Ayant perdu son autonomie, l’aide-soignante est dans l’incapacité d’effectuer son travail. La mère de famille « ne peut plus travailler de nuit ».
« Elle perd plusieurs milliers d’euros chaque mois ».
Malheureusement, ce n’est pas tout ! Valérie ne peut quasiment pas sortir de chez elle, et encore moins se laver toute seule. « Elle est aujourd’hui dans une situation financière très compliquée. Valérie perd plusieurs milliers d’euros chaque mois ».
L’habitante de Soissons (Aisne) a effectivement sollicité les équipes de Julien Courbet pour obtenir de l’aide puisque « l’assurance de l’enseigne ne la dédommage pas ». Seuls 1 000 € ont été jusque-là versés à Valérie en guise de réparations. Un problème lié par le manque de communication entre l’entreprise de courtage et les assurances.
Le patron de Carrefour réagit au cas de Valérie
Valérie témoigne qu’elle a perdu « plus de la moitié de ses revenus » depuis le début de son arrêt maladie. Ce manque à gagner s’explique également par la non prise en compte de ses heures supplémentaires nocturnes dans son indemnité journalière. Ce qui lui permettait jusqu’alors de toucher « un salaire confortable ».
Selon les avocats de « Ça peut vous arriver », Valérie peut obtenir entre 5 000 et 10 000 € de dommages et intérêts. Joint par l’équipe de Julien Courbet, le patron de Carrefour déclare ne pas être au courant de l’affaire.
L’enseigne reconnaît sa pleine responsabilité et promet de prendre le dossier en main afin de la régler au plus vite. On lui souhaite que son cas s’arrangera.