Les Français dépensent moins à table, selon cette étude récente de l’Insee. Voici (en passant) le budget alimentation des ménages en France. CafeBagdad vous décrypte tout.
L’alimentation représente 22 % du budget des Français.
Selon l’Insee, « la part consacrée à l’alimentation dans les dépenses de consommation des ménages français est à près de 22 %« , rapporte Le Mag de la Conso du quotidien régional Ouest France.
Comparé aux décennies antérieures, ce budget alimentation a fortement baissé. Cette diminution a surtout débuté dans les années 1980.
Le plafond le plus bas atteignait à peine 20 % des dépenses au milieu des années 2000. Depuis, cette part de dépenses n’est plus jamais remontée.
Dans les années 1960, cette dernière était à « environ 35 % des dépenses de consommation des ménages« , peut-on y lire.
Pour l’Insee, ce poste de dépense englobe « les achats de produits alimentaires, ceux de boissons non alcoolisées, de boissons alcoolisées, en lien avec la restauration, dans la cantine et même les dépenses effectuées dans d’autres types de restaurations ».
La part de l’alimentation dans les dépenses de consommation des ménages Français se répartit comme suit
Dans le détail, les 12,3 % de ce pourcentage sont dédiés aux produits alimentaires, les 6,4 % à l’alimentation dans les cantines, 1,7 % pour l’achat de boissons alcoolisées et 1,2 % pour les boissons non alcoolisées ».
D’après une autre étude de l’institution, rapporté au niveau de revenus, ce poste budgétaire serait « bien plus élevé chez les ouvriers que chez les cadres ».
Autrement dit, il pèserait financièrement plus pour les premiers que pour les seconds.
Budget alimentation : voici combien dépensent réellement les Français selon cette étude
Selon les calculs du Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie (Crédoc), le budget alimentaire des Français est en moyenne de 81 euros par semaine (par unité de consommation et non par personne). Il est donc estimé à 324 € par mois.
Ces produits dont l’achat a été revu à la baisse.
23 % de ce poste budgétaire est dédié à l’achat de produits carnés. En un peu plus d’une décennie, l’Insee indique cette part est celle qui a le plus baissé (– 2 %), aussi bien « chez les ménages aisés que chez les ménages modestes ».
15 % de ce pourcentage revient « aux achats de produits laitiers qui ont d’ailleurs diminué de 1 % sur la période« , pour les plus modestes.
« 10 % sont consacrés aux pains et aux céréales, 9 % aux légumes, 8 % aux boissons alcoolisées, 8% également aux produits de la mer, 7 % aux fruits, la même proportion aux produits sucrés, 6 % aux boissons sans alcool, 3 % aux boissons chaudes, 2,5 % aux huiles et graisses, 1,2 % aux œufs ».
Tel que détaillé dans le Mag de la Conso, seuls les « 1,5 % restant » sont réservés « à l’achat de produits alimentaires divers ».
En 10 ans, « les ménages aisés ont le plus augmenté leur part de dépenses consacrée aux légumes (+ 1 %) contre + 0,3 % pour les ménages modestes », révèle l’Insee.
Les quantités de fruits frais achetées par les ménages modestes a baissé de 11 % contrairement pour les ménages aisés, qui en ont acheté 11% de plus.