« Plus de la moitié des Français ont déclaré avoir eu trop chaud chez eux au moins 24 heures en 2023 », selon un rapport publié par la Fondation Abbé Pierre. 1/4 en a souffert « fréquemment » pendant l’été. De même, est-il indiqué, le nombre de personnes confiant vivre dans un logement bouilloire a augmenté de 26% en seulement 10 ans.
Qu’est-ce que les logements bouilloires ?
Lorsque la température grimpe à l’extérieur, certains logements ont en effet tendance à accumuler rapidement de la chaleur au point de devenir un véritable four pour les occupants.
Comme souligné par BFM TV, c’est un peu « à l’image inverse des passoires thermiques trop froides » durant les périodes hivernales.
Pour éviter de se retrouver dans de telles situations – non sans conséquences pour la santé – il est primordial de vérifier que le bien que vous comptez acheter ou louer ne soit pas une « bouilloire thermique« .
La classe énergétique (de A à G) en première page du diagnostic de performance énergétique correspond au niveau de performance énergétique global de la maison/appartement concerné.
Cependant, elle n’indique pas si le bien sera confortable en période de canicule. Pour en savoir davantage là-dessus, c’est à l’intérieur du DPE qu’il faut aller chercher.
Bouilloire thermique : comment repérer un logement trop chaud avant le déménagement ?
Il faut savoir que le DPE inclut désormais un nouvel indicateur sur le « confort d’été ». Ce dernier évalue si le confort thermique passif du logement en été est « bon », « moyen » ou « insuffisant ».
C’est un critère important, car il vous indiquera si le bien que vous vous apprêtez d’acheter ou de louer parvient à conserver une température intérieure agréable, sans climatisation.
Ces paramètres à passer au peigne fin
Plusieurs paramètres sont pris en considération, à l’instar de la présence de brasseurs d’air ou de volets extérieurs, d’une toiture isolée ou encore d’un logement traversant.
Ces autres points à revoir…
D’autres indices peuvent aider à mettre la puce à l’oreille que vous êtes face à une « bouilloire thermique », à savoir une mauvaise isolation. Si le bien est très froid en hiver, il est fort probable qu’il devienne très chaud en été.
Des grandes fenêtres orientées plein sud contribuent à la hausse de la température intérieure.
Il en va de même pour des biens sans volets ni stores sur les fenêtres. Un petit logement est également « plus susceptible de trop chauffer » en période estivale.
Les « bouilloires thermiques » concernent notamment les appartements des centres-villes ou des zones très urbanisées, peut-on lire sur le site BFM TV.