Avant le papier toilette, quelles alternatives utilisaient nos ancêtres pour s’essuyer après avoir fait leurs besoins ?

Avant le papier toilette, quelles alternatives utilisaient nos ancêtres pour s’essuyer après avoir fait leurs besoins ?

La rédaction
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Avant le papier toilette, quelles alternatives utilisaient nos ancêtres pour s’essuyer après avoir fait leurs besoins ?-© iStock

Les Français utilisent en moyenne 70 rouleaux de papier toilette par an, soit l’équivalent de 6,4 kg par personne. Aux États-Unis, ils en achètent encore davantage, soit de l’ordre de 141 rouleaux annuels. Mais au fait, sachant qu’il s’agisse d’une invention assez récente, comment faisaient nos ancêtres pour se nettoyer après avoir fait leurs besoins ? On vous aide à y voir plus clair.

Avant le papier toilette, quelles alternatives utilisaient nos ancêtres pour s’essuyer après avoir fait leurs besoins ?

Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire, sachez que le papier toilette n’a réellement connu son essor qu’à partir du milieu du XXe siècle avec les rouleaux de papier toilette à feuilles détachables. Mais avant cela, quelles alternatives avaient nos ancêtres ?

Qui n’a jamais entendu parler de nos grands-parents qui utilisaient les catalogues ou les feuilles de journaux pour « faire leur affaire » ? Une solution pratique, mais pas toujours agréable si vous tombez sur une feuille rêche ou couverte d’encre.

Cette invention des Romains

Les méthodes diffèrent selon les époques. Les Romains ont inventé ce qu’on appelle le tersorium. Il s’agissait d’un accessoire pour l’hygiène intime.

Comme rappelé par nos confrères du quotidien régional, « c’est un bâton surmonté d’une éponge » conservé dans un récipient rempli de liquide désinfectant (eau salée ou vinaigre).

Des cailloux, du foin, des feuilles d’arbre,…

Les Grecs, eux, se servaient soit de leur main, soit de cailloux lisses. « Trois pierres suffisent à se torcher le cul si elles sont raboteuses. Polies, il en faut quatre », mentionne le poète comique Aristophane dans l’une de ses satires sociales. D’autres recourent à des feuilles de poireau.

« Au Moyen Âge, on prend ce qu’on a sous la main. Du foin, des feuilles d’arbre, voire le coin de sa chemise« , peut-on lire dans les colonnes de l’édition du soir d’Ouest France.

L’étoupe, du satin, des coquillages, un bidet…

Au XVIe siècle, les riches se lavaient avec de l’étoupe, « résidu de fibres textiles obtenu pendant le traitement de la filasse de chanvre ou de lin ».

Il y en a qui utilisaient du velours ou du satin, le top du confort ! La comtesse du Barry avait même des lingettes en dentelle.

Le croyez-vous ? En Asie, on se contentait de coquillages et des coquilles de moules.

Au XVIIe siècle est apparu le fameux bidet, un petit bassin conçu pour la toilette intime. Il a surtout séduit l’aristocratie et les classes supérieures avec l’arrivée de l’eau courante dans les habitations.

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