Les personnes âgées, cible de choix de cette arnaque téléphonique actuellement très en vogue ! La prudence est de mise. On vous aide à y voir plus clair dans les prochaines lignes de notre article.
Pourquoi les retraités ?
Les abus financiers envers les seniors ont de quoi faire frémir, révèle une étude. Et souvent, est-il déploré, ces personnes « victimes d’une arnaque hésitent souvent à en parler » autour d’eux.
Les arnaqueurs aiment plus que jamais les seniors ! Force est de constater que ces personnes âgées sont des cibles faciles, entre leur « santé déclinante » d’une part, la « situation d’isolement » d’autre part.
Sans omettre également « la méconnaissance des différentes arnaques et des violences financières« , peut-on lire sur institut.amelis-services.com.
« 60% des plaintes déposées pour escroquerie ou abus de faiblesse en France le sont par des personnes âgées« , précise le site.
Arnaque téléphonique : les retraités, cibles privilégiées de ces fraudeurs
« Les arnaques au téléphone sont légion« , dont notamment la technique du “phishing vocal” ( « vishing » ou « hameçonnage vocal » de son autre appellation).
Comment cette escroquerie fonctionne-t-elle ? Les arnaqueurs se prennent ici « pour des institutions officielles pour mieux soutirer des informations bancaires« . Plusieurs retraités sont déjà tombés dans le panneau.
Les escrocs se font passer soit pour la police, soit pour des agents de la banque ou d’autres institutions officielles, indique le site Terranova Security.
Et effectivement… Les malfaiteurs n’ont qu’un objectif en tête : pouvoir vider les comptes bancaires de leurs victimes une fois les données obtenues.
Mode opératoire.
Cette fraude téléphonique utilise surtout « des techniques d’ingénierie sociale (comprendre manipulation psychologique à des fins d’escroquerie)« , souligne le magazine Notre Temps.
Leur mode opératoire consiste à donner une fausse assurance à leurs victimes. Une fois rassurées, ces personnes âgées se font avoir sans se méfier.
De plus, ils leur font croire agir dans leur intérêt pour les éviter (soi-disant une poursuite judiciaire ou encore la suspension de leur compte bancaire).
À part le « vishing », il y a aussi le fameux « wangiri ». Le malfrat fait sonner le téléphone puis raccroche. Dès lors que la victime s’aventure à rappeler le numéro surtaxé, le piège se referme.
Comment s’en prémunir ?
Pour lutter contre ces appels frauduleux, n’hésitez pas à passer via les plateformes dédiées comme le service français 33 700 ( www.33700.fr ) pour signaler gratuitement les SMS et appels indésirables.
Une fois de plus, ne jamais partager vos données sensibles par téléphone, SMS ou e-mail. Vérifiez toujours l’identité de votre interlocuteur en raccrochant et en le rappelant sur un numéro de téléphone officiel.