Alerte arnaque dans les magasins Leclerc : prudence dans les rayons fruits et légumes

Selon cette cliente qui vient de Nice, à en croire son profil, il s’agit purement d’une « arnaque » à la pesée. Alors qu’elle faisait ses courses au supermarché Leclerc en France, la jeune femme était en train de peser un sachet d’oignons sur une balance de l’enseigne.

Pour son sachet d’oignons de 570 grammes, la balance imprime une étiquette autocollante à 2 euros. Puis, la cliente montre qu’un plateau en plastique est clipsé sur la balance.

Elle la retire et pèse une fois de plus ses oignons. Le prix passe directement de 2 € à 1,47 €. C’est ce qu’on appelle selon elle, se faire de l’argent sur le dos sa clientèle…

Une vidéo qui fait le buzz sur les réseaux sociaux…

La vidéo en question a été vue plus de 2 millions de fois. Les images ont suscité l’ire de nombreux internautes. La polémique enflait… Contacté par 20 minutes, Leclerc assure qu’il n’y a aucune escroquerie.

Ces plateaux en plastique auraient pour fonction de « faciliter le nettoyage ». En outre, précise Leclerc, le poids de la balance a d’ores et déjà été « ajusté en fonction afin de ne pas léser les clients : avec le plateau, le poids est à 0 kg, sans celui-ci le poids à vide est en négatif », peut-on lire dans les colonnes de 20 Minutes.

Comme la vidéo avait été tournée de très près, il n’est pas possible de déterminer le poids avant/après. La séquence ne permet pas de confirmer que la balance était à 0 kg avant la pesée avec le plateau.

« Nous sommes soumis à la réglementation tous les ans, pas d’arnaques chez nous, que du bon sens »

En vue de rassurer ses clients, un magasin Leclerc basé à Castelnau (dans le Finistère), en Bretagne a choisi de faire une vidéo, partagée sur le compte TikTok du magasin, où l’on entend une employée du supermarché montrer le poids « à vide » de la balance.

Comme on pouvait voir la balance est « tarée » selon le plateau en plastique c’est-à-dire que la machine est calibrée à zéro lorsqu’elle est équipée de cet accessoire, mais affiche une valeur négative lorsque le plateau est retiré.

Voilà pourquoi les clients obtiennent un prix plus bas lorsqu’ils ôtent le plateau. Mais celui-ci est en réalité basé sur un poids inexact, inférieur au poids réel des légumes.

Une telle pratique est toutefois improbable sachant le risque encouru par l’enseigne en cas de fraude.

Un contrôle réalisé tous les 2 ans par un organisme agréé par le préfet du département.

Le non-respect de cette réglementation expose à une amende administrative pouvant aller jusqu’à 15.000 €, comme rappelé par l’article 9 de la loi modifiée du 4 juillet 1837 relative aux poids et mesures.

D’ailleurs, comme indiqué sur l’institut national de la consommation sur son site, « Le magasin est tenu de veiller à la conformité et au bon entretien de ses instruments de pesage ».

Sans compter qu’une « vérification périodique » du matériel doit être effectuée « tous les 2 ans pour les instruments utilisés dans le cadre de la vente directe au public et dont la portée est de 30 kg maximum ».

Les magasins en conformité avec la réglementation reçoivent « une vignette verte avec une date limite de validité ».

Dans de nombreuses enseignes de la grande distribution, rapporte La Dépêche, « les fruits et légumes sont pesés à la caisse par l’hôtesse sur une balance intégrée. » L’objectif étant d« éviter les fausses pesées d’une partie des clients. »