Avis aux bénéficiaires de l’Allocation aux adultes handicapés : ces changements concernant votre aide que vous devez absolument connaître ! Cela vous évitera des mauvaises surprises ! On vous aide à y voir plus clair.
C’est quoi l’AAH ?
Comme rappelé par le ministère du Travail, de la santé et des solidarités, « L’AAH est un minimum social versé aux personnes en situation de handicap », particulièrement aux profils « éloignées du marché de l’emploi ».
Étant « une prestation différentielle », cette allocation prend en compte les ressources de la principale intéressée.
« Une personne avec pour unique ressource un revenu d’activité salarié, peut en effet cumuler sa rémunération avec une AAH différentielle bien au-delà d’un montant de rémunération correspondant à l’AAH à taux plein« , précise lagazettedescommunes.com.
Qui peut en bénéficier ?
Depuis sa création en 1975, le nombre des allocataires de l’AAH ne cesse d’augmenter au niveau national. L’allocation aux adultes handicapés est versée à tout individu qui remplit l’ensemble des conditions suivantes :
Avoir un taux d’incapacité de 80 % ou plus selon la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).
D’autres personnes bénéficient à ce titre de l’AAH au sens de l’article L. 821-2 du code de la sécurité sociale « si elles se sont vues reconnaître un taux d’incapacité compris entre 50 % et 79 % et une restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi (RSDAE) ».
Le taux d’incapacité est fixé selon un guide-barème pour l’évaluation des déficiences et incapacités des personnes handicapées.
L’AAH est une aide attribuée sous condition de ressources. « Les ressources prises en compte sont celles figurant à la ligne Revenu net catégoriel de votre avis d’imposition de 2022 (pour une demande d’AAH faite en 2024) », précise le site du service public.
Si vous ne disposez d’aucune ressource, vous pouvez toucher le montant maximal de l’AAH qui est de 1 016,05 €. « Vous pouvez utiliser un simulateur pour faire une estimation de vos droits ».
Outre les critères d’incapacité et de ressources, vous devez aussi respecter certaines conditions d’âge et de résidence pour percevoir l’AAH.
Vous devez être âgé d’au moins 20 ans. « Si vous n’êtes plus considéré à la charge de vos parents pour le bénéfice des prestations familiales », il est possible de toucher l’AAH dès 16 ans.
Il faut par ailleurs, habiter de façon permanente et régulière sur le territoire français.
« Certaines situations vous permettent de continuer à bénéficier des allocations versées au titre de votre handicap aux mêmes conditions qu’en France ou en cas de retour en France« , explique monparcourshandicap.gouv.fr.
300 euros de plus avec la déconjugalisation
La demande est, dans ce cas, directement effectuée auprès de « votre MDPH en France et en concertation avec votre consulat de votre nouveau lieu de résidence ».
Depuis octobre 2023, « les revenus du conjoint ne seront plus comptabilisés dans le calcul de l’AAH ». Cela sous-entend 300 euros supplémentaires pour certains allocataires.
La déconjugalisation ne s’avère cependant pas intéressante lorsque leur partenaire ne perçoit aucun revenu. Il vaut mieux s’en tenir à l’ancien mode de calcul de cette aide.
AAH 2024 : cette évolution qui concerne les bénéficiaires de l’Allocation aux adultes handicapés
Depuis le 1er avril, l’AAH a connu une revalorisation de 4,6 % de son montant. De quoi faire passer son montant au-delà de la barre des 1000 euros.
Mais vous devez faire preuve de patience avant de voir le premier versement de l’AAH revalorisée. Ce nouveau montant n’apparaîtra sur votre compte qu’à partir du paiement du 6 mai 2024, correspondant aux allocations du mois d’avril 2024.