À cause de ses publications Facebook, cette allocataire doit rembourser 25 000€ à la CAF

La rédaction
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À cause de ses publications Facebook, cette allocataire doit rembourser 25 000€ à la CAF
À cause de ses publications Facebook, cette allocataire doit rembourser 25 000€ à la CAF !-© Adobestock

Trahie par ses posts Facebook, cette allocataire de la CAF est sommée de rembourser 25 000€ à l’organisme. On vous raconte tout ce qui s’est passé.

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La fraude à la CAF en hausse de 16%…

Les dernières données dévoilées le 18 octobre 2023 révèlent que le montant moyen d’une fraude s’établit à 8.400€, alors qu’il était à 7.900€ un an plus tôt.

« On parle de fausses déclarations pour obtenir une prime d’activité, de travail au black ou de personnes qui ne résident pas sur le territoire français« , énumère les types de fraudes, Julien Orlandini, directeur de la CAF 83.

Comme indiqué dans Var Matin, « la CAF du Var a comptabilisé plus de 17,5 millions d’euros indus », dont 7,2 millions d’euros détournés. Un chiffre en hausse de 16% en comparaison à 2021.

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Grâce au montant net social affiché sur les bulletins de salaire, « les chiffres devraient automatiquement diminuer dans les prochaines années« , rassure la direction de la CAF du Var.

Elle détourne plus de 32 000 euros.

Dans un récent article publié sur le portail actu.fr, une fraude sociale majeure a été détectée dans le département du Pas-de-Calais par la Caf.

Une habitante d’Oignies, située à proximité de Lens, est accusée d’avoir fraudé la caisse d’allocations familiales durant trois ans, parvenant à détourner plus de 32 000€. La mise en cause a été arrêtée.

La femme de 31 ans avait en effet réalisé une fausse déclaration en tant que parent isolé, lui permettant de bénéficier frauduleusement de nombreuses prestations sociales, notamment des allocations d’aide au logement, du RSA, des allocations de soutien familial (ASF), des primes d’activité et des primes de Noël.

Elle a été placée en garde à vue et va être convoquée devant le tribunal judiciaire de Béthune pour répondre de ses actes.

À cause de ses publications Facebook, cette allocataire doit rembourser 25 000€ à la CAF

Ce n’est pas sans rappeler le cas d’une autre allocataire de la Caf des Alpes-de-Haute-Provence. Celle-ci touchait aussi des prestations sociales de mère célibataire isolée alors qu’en réalité, la quinquagénaire vivait en couple.

Dès que la fraude a été découverte, la principale intéressée a été jugée.

Comme indiqué par nos confrères de RTL, elle a déjà perçu 25 122 euros d’aides sociales sur la période de 2014 à 2018.

« C’est en consultant son profil Facebook que la Caf des Alpes-de-Haute-Provence a repéré la fraude« , relaie Midi Libre.

Sans imaginer que ses posts Facebook pourraient un jour lui jouer des mauvais tours, la femme de 50 ans étalait sans modération sa vie privée en images.

En outre, elle ne manque pas aussi de commenter sa vie conjugale avec son compagnon. La Caf a finalement compris qu’elle vivait en concubinage avec cet homme de 45 ans.

Situation qu’elle a omis de déclarer durant toutes ces années. L’organisme social a décidé de porter l’affaire en justice. Elle réclame un remboursement de la somme versée à tort.

Il faut savoir qu’en cas de suspicion sur un dossier, la Caf a le droit de fouiller dans la vie numérique des bénéficiaires de ses prestations sociales.

« Il n’y a aucun stratagème, ni volonté de tromper l’allocataire », indique-t-elle à BFM Tech.

« À la suite de la rédaction du rapport de contrôle, les faits sont discutés avec l’allocataire, qui a la possibilité de présenter ses arguments prévus. », Poursuit-elle.

Face aux enquêteurs et devant le tribunal, ils ont plaidé pour « une précarité financière avérée ».

Le couple condamné par le tribunal…

La mise en cause a reconnu avoir formulé de fausses déclarations, tandis que son partenaire a admis sa complicité.

En conséquence, le couple doit rembourser les montants perçus indûment et a été condamné chacun à des amendes de 1 500 € avec sursis. La première est condamnée pour fausse déclaration, tandis que le second pour recel de délit.

En plus de tout ça, ils doivent également verser des dommages et intérêts à la Caisse d’allocations familiales.

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