Vers la commercialisation des passeports français pour renflouer les caisses ?

La rédaction
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Vers la commercialisation des passeports français pour renflouer les caisses ?
Vers la commercialisation des passeports français pour renflouer les caisses ? -© iStock

L’État envisage-t-il de vendre des passeports français pour combler le déficit budgétaire ? L’équipe rédactionnelle de CafeBagdad vous fait le point sur la question à travers les prochaines lignes de ce nouvel article.

Les comptes ne sont pas bons pour la France.

Avec un déficit public plus important que prévu, le gouvernement préparait déjà les esprits bien avant l’officialisation des chiffres à de possibles coupes budgétaires. Pas le choix sachant la promesse de l’Etat de « ne pas augmenter les impôts » en dépit de « la dégradation des comptes publics ».

Vers la commercialisation des passeports français pour renflouer les caisses ?

A l’heure actuelle, le gouvernement travaille sur les différentes alternatives pour tenter de combler les caisses. Ils se murmurent que l’Etat prévoirait de vendre des passeports français. Les plus aisées ont effectivement la possibilité d’avoir plusieurs nationalités.

Dans certains cas spécifiques, l’acquisition de la nationalité d’un pays ne résulte pas d’une filiation ou d’une naissance sur son territoire, mais découle d’une décision délibérée de l’État. Cette première alternative à l’acquisition de la nationalité est connue sous le nom de naturalisation.

En quoi consiste le principe du passeport doré ou citoyenneté par investissement ?

La citoyenneté par investissement (CPI), également connue sous le nom de « passeport doré« , désigne des programmes gouvernementaux qui accordent la nationalité ou un statut de résidence privilégié en contrepartie d’un investissement financier particulièrement élevé.

Les candidats doivent investir une somme d’argent conséquente, souvent dans des domaines comme l’immobilier, les infrastructures ou les entreprises, pour jouir de tous les devoirs et les droits qui y sont associés.

Cette pratique, initialement développée par de petits États à la recherche de devises, attire désormais l’attention de pays plus importants, ouvrant de nouveaux horizons pour les investisseurs fortunés.

Débutant dans des pays comme les Caraïbes ou les îles du Pacifique, ils se sont progressivement étendus à des nations plus établies, comme le Portugal, l’Espagne, la Grèce et Malte.

Comment ça marche ? Quelle contrepartie pour la personne intéressée ?

Pour bénéficier de ce privilège, vous devez soit placer de l’argent dans l’économie nationale, soit optez pour un paiement direct au Trésor public. En Autriche, il suffit d’un apport de 3 millions d’euros pour devenir un citoyen européen. À Malte, 750 000 euros font l’affaire.

En Pakistan, par contre, la proposition commence à partir de 25 000 dollars.

Quid de la France ? Va-t-elle succomber au dispositif et se mettre, elle aussi, à vendre des passeports ? L’idée fait son chemin mais rien n’est encore certain.

Affaire à suivre…

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